Synopsis :
L’ennemi a détruit le deuxième Coeur de la Terre, séparé Matt, Ambre et Tobias.
Alors qu’Entropia et ses créatures monstrueuses poursuivent leur entreprise de destruction, Matt découvre Neverland, la forteresse secrète et mystérieuse des Fantômes, les jeunes rebelles de l’empire d’Oz.
L’Alliance des trois arrivera-t-elle à se reformer à temps pour sauver tous les enfants d’Europe ?
L’heure de révéler les ultimes secrets d’Autre-Monde approche…
Mon avis :
Que dire ? Pas grand chose après la lecture de ce sixième roman. Autant les nombreuses répétitions des précédents tomes ne prenaient pas le dessus sur l’intrigue et le talent de l’auteur, autant Neverland était long, barbant, imbuvable, illisible… au point de m’avoir écarté de la lecture ces trois dernières semaines.
Afin de partager avec vous mon mécontentement, je vous résume rapidement le roman :
- Nous n’avançons absolument pas dans l’intrigue principale. Il est vrai que l’on comprend enfin comment tout a commencé, mais personnellement, cela n’a aucun intérêt. Les explications de la « tempête » sont très approximatifs, dénués de sens, où le message écologique des premiers romans est inexistant.
- Un schéma identique de chapitre en chapitre. On ne retrouve aucune originalité. Autant, nous aurions pu croire à la mort de Tobias dans le 2ème tome pendant de très nombreuses pages, aucun ici, le lecteur n’aura aucun doute : L’alliance des trois survivra quoi qu’il arrive. Le pire dans ce constat ? C’est que je ne spoil rien du tout en l’affirmant !!! Après trois chapitre selon le schéma ce-dessous, on a compris qu’il s’agira d’un roman très répétitif où l’auteur cherche, par tous les moyens, à proposer 500 pages pour un roman qui en vaut 50 (et dire que c’est le plus volumineux de la série) :
- Fin de chaque chapitre : « Tout est terminé, nous allons mourir ici, et maintenant, ADIEU.3
- Début de chaque chapitre : « Hé bien non, nous sommes tous sauvés miraculeusement grâce à x, y ou z.
- Rebelotte, à nouveau dans un danger de mort et sauvetage in extremis
- Véritable sensation que l’auteur joue avec ses lecteurs. Je suis très heureux quand une saga littéraire est très longue (j’aurais aimé que Harry Potter soit décliné en 80 volumes), MAIS uniquement, quand cela ne se fait pas au détriment de ceux qui aliment le portefeuille de l’auteur. Les rebondissements sont très nombreux, les retournements de situation également, sans parler des dizaines de pages de détails inutiles.
- Ne vous fiez pas au titre du roman, on est très loin du compte avec Neverland. Je pense que l’auteur voulait nous proposer une version européenne d’Eden. Malheureusement, c’est raté.
Ce qui m’a sauvé ? Mon crédit Audible !!! Il m’a permis d »acheter ce titre en livre Audio, me permettant de terminer ce roman à la vitesse x2 ainsi que quelques passages sautés (notamment concernant la libido grandissante de certains personnages).
Afin de tous vous rassurez (et surtout avant de me faire incendier par certains ^^), je tiens à préciser quelques faits :
- J’ai adoré les tomes précédents, avec une note moyenne proche du 20/20
- Je suis à la moitié du dernier tome, et nous retrouvons un sentiment de « perfection » en lisant ce dernier.
- Je n’ai aucune rancune contre l’auteur, qui possède un grand talent d’écriture.
Le points positif
- L’auteur ne répond à aucune de nos attentes. L’auteur nous force à lire son dernier roman.
- C’est un roman que je qualifie personnellement d’un « roman à pognon » : un ouvrage qui, grâce au succès de l’auteur ou des précédents succès, est volontairement mauvais car de toute façon, il fera beaucoup de ventes et sera apprécié par les lecteurs peu critiques.
Ma note pour cette lecture : 1/20
Un point uniquement, avec une pensée pour les arbres qui ont permis la publication de ce roman. Ils méritent ce point !