Synopsis :
La barrière qui séparait l’Ancien et le Nouveau Monde a été brisée.
Des forces anciennes viennent assiéger les Contrées du Milieu. Des forces si terrifiantes que, la dernière fois qu’elles ont frappé, il y a 3000 ans, on n’a pu les repousser qu’en murant l’Ancien Monde à l’aide d’une barrière magique infranchissable.
A présent celle-ci n’est plus, et Richard Rahl et Kahlan Amnell sont les seuls à pouvoir faire face aux puissances maléfiques qui vont déferler. Richard est le Sourcier de Vérité, mais il est aussi un sorcier de guerre, le premier depuis des millénaires. Quant à Kahlan, sa bien-aimée, elle se cache loin de lui, traquée par des fanatiques qui ont entrepris d’assassiner tous les possesseurs de magie.
Ils se font appeler le Sang de la Déchirure, ils torturent et tuent des innocents en prétendant lutter contre le Mal. Alors que règnent la manipulation et la guerre, Richard devra tout faire pour empêcher une apocalypse d’une sauvagerie inimaginable : accepter le pouvoir qu’il a hérité de son père et utiliser toutes ses ressources magiques pour vaincre l’ennemi, sauver Kahlan et refermer le portail.
Mon avis :
Abordons rapidement ce qui m’a le plus gêné dans ce roman. Alors que que je reprochais aux deux précédents d’être beaucoup trop volumineux (plus de 800 pages), je me rends compte qu’il ne s’agit pas forcément d’un choix totalement anodin de la part de l’auteur de proposer des intrigues plus courtes de 300 pages. Je ne peux, en effet, pas m’empêcher de penser qu’il s’agit d’un choix délibéré (de la maison d’éditions VO et de l’auteur) afin d’augmenter le nombres de volumes à cette saga littéraire et donc aux bénéfices engendrés.
C’est du moins ce à quoi je m’attendais. Finalement, c’est tout l’inverse qui se produit. L’auteur ne cherche pas à rentabiliser davantage son inspiration, mais est parvenu à améliorer encore une oeuvre pourtant déjà proche de la perfection. En raccourcissant son texte, Terry Goodkind nous propose ainsi un livre beaucoup plus dense, où les détails inutiles sont écartés et où le lecteur est constamment dans l’action au même titre que les personnages.
La séparation entre Richard et Kalhan plonge le lecteur dans une sorte de noyade où il possède une boule au ventre qui lui compte le souffle tout au long de la lecture. Il n’est plus question de reposer l’ouvrage avant les retrouvailles tant attendues entre les deux héros de cette saga. Ajouté à cela l’arrivée de Jagang qui marche dans les rêves et vous avez un merveilleux roman de fantasy où l’on est constamment happé par la révélation suivante. L’alternance du narrateur accentue ce suspens intenable.
C’est une véritable torture, mais l’auteur nous permet de vivre les aventures des personnages à leurs côtés en ressentant leurs peines, angoisses et joies. Sa plume est fluide et s’adapte à tous les lecteurs, adeptes ou non du genre. Malgré une pléthore de noms et d’informations, il n’est pas possible de perdre le fil.
Le dénouement final tient toutes ses promesses. Terry Goodkind propose un ouvrage fini, tout en distillant les informations nécessaires afin de titiller ses lecteurs sur la suite des événements.
Les points positifs
- Une intrigue à couper le souffle, qui nous tiens en haleine de la première à la dernière page.
- Une écriture simple qui nous transporte dans un monde complexe.
- Immersion totale aux côtés des personnages.
- De belles perspectives pour l’avenir.
- Zedd.
Le point négatif
- A plus de dix ouvrages du dernier tome de la saga, Richard sera-t-il réellement mis une seule fois en danger ?
Ma note pour cette lecture : 19/20
L’avis d’autres blogueurs sur ce tome 3 :
Quelques blogs qui parlent du deuxième tome :
Quelques chroniques du premier tome :
- Dreaming with books
- Une certaine culture
- Ma vision des livres & compagnie
- Vivre et des livres
- Les chroniques acides de Lord Arsenik
- Merveilles livresques
- Fil de Diane
- Livres de Malice
- L’endorphinage