Auteur :  Estelle Maskame
Éditions : Pocket Jeunesse
Genre : Jeunesse – Drame – Romance
Année de sortie : 2018
 

Synopsis :

MacKenzie Rivers avait tout pour elle : des amis formidables, de bonnes notes et, cerise sur le gâteau, le beau Jaden Hunter qui craquait pour elle.

Mais tout s’est écroulé lorsqu’une tragédie a frappé la famille Hunter. Désarmée face à la souffrance de ceux qu’elle aime, MacKenzie ne voit qu’une solution : fuir. Cependant ses sentiments pour Jaden ne tardent pas à la rattraper…

Mon avis :

Ce serait mentir de dire que je n’ai pas apprécié cette lecture et que de nombreux lecteurs ont apprécié se plonger dans une histoire tragique au destin incertain. Les pages s’enchainent rapidement et l’on retrouve un certain « plaisir » à se plonger dans une histoire bien écrite.

Et pourtant, il s’agit d’un énième roman lambda, complètement sans intérêt. Pour s’en convaincre, les vingt premières pages suffissent pour connaitre le contenu précis de la suite.

L’originalité est totalement absente et personne ne serait étonné que l’on accuse l’auteure de plagiat, tellement l’histoire reprend tout ce qui fait le succès des romans jeunesse depuis quelques années :

  • L’homosexualité. L’auteure se sert clairement de cette « tendance » pour vendre son roman. Nous entendons : « Stop à l’homophobie, ce sont des gens normaux. » Et pourtant, on continue à s’en servir, à les défendre dans les romans comme si justement ce sont des personnes « différentes ». N’est-il pas possible d’arrêter d’en parler à tout bout de champ et de considérer cette sexualité comme les autres ?
  • Un tragique événement.
  • Une fin heureuse, que l’on prédit dès la lecture du résumé.

Tout est dit. Un roman banal qui se sert des codes de ces dernières années pour être vendu au plus grand nombre. Le résultat n’est autre qu’un livre ennuyeux, sans rebondissements et qui reflète un monde à l’opposé de la réalité.

Quelques chroniques d’autres blogueurs :

Le point positif

  • Malgré tout, ce roman se laisse facilement lire.

Les points négatifs

  • Aucune originalité
  • Les quelques lignes du résumé suffissent, aucune utilisé à lire l’intérieur.
  • L’homosexualité est abordée comme une « anormalité ».

Ma note pour cette lecture : 6/20

 


6 réponses à « Sur le fil – Estelle Maskame »

  1. Avatar de Ma Lecturothèque

    Quand je lis une chronique, je commence toujours par la conclusion et ensuite je lis le reste mais là, après avoir lu « L’homosexualité est abordée comme une « anormalité ». », j’ai décidé de ne pas lire le reste. Ca, non, ça ne passe pas avec moi. (Bon, j’ai quand même fini par lire le reste de la chronique et je confirme : je passe mon tour, ce livre n’est pas pour moi!)

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    1. Avatar de Le Parfum des Mots

      Il faudrait que je retrouve le passage où c’est très flagrant. Un peu du genre « Il a fait son coming out, c’était très gênant on savait pas quoi lui dire » dans le genre le gars vient d’annoncer qu’il a une tumeur incurable.

      Même si ce n’est pas au centre du roman, toutes les 25-30 pages, une petite remarque sur « ce gay qui navigue à contresens sur l’autoroute ».

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    2. Avatar de Le Parfum des Mots

      Je viens d’être contactée par l’auteure qui me demande retirer son nom de la chronique car « ce n’est pas autorisé de tag un auteur quand la critique est mauvaise ».

      Un véritable adieu pour cet écrivaine.

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      1. Avatar de Ma Lecturothèque

        Ah bah c’est bête parce que, dès lors que tu écris un livre, il y a des critiques, bonnes ou mauvaises, dessus. Même bien construites, les mauvaises critiques ne sont jamais agréables, mais il faut savoir les accepter pour s’améliorer par la suite. C’est vraiment regrettable.

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  2. Avatar de Disorder Reef

    Hello !
    Encore un scandale sur Twitter de la part de l’auteur quant à cet avis négatif me semble-t-il, d’où le fait d’être venue voir ça de plus près. Et si j’ai beaucoup aimé la saga DIMILY … je tombe complètement d’accord avec ce qui est dit ici ! J’ai eu l’impression qu’elle a sorti un livre histoire de ne pas se faire oublier, mais sans le travailler à côté. Pour l’homosexualité, c’est vrai que je n’avais pas vu les choses ainsi mais pour les rares phrases citées en commentaire … je rends compte à présent que c’est effectivement très maladroit et qu’il y a de quoi s’indigner. En bref, un article juste et qui aborde le véritable problème de ce livre : le vide !

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    1. Avatar de Le Parfum des Mots

      Il y a quelques mois déjà, Estelle Maskame a très mal pris cette chronique en n’hésitant pas à me demander de retirer son nom, afin de ne pas nuire à son image.

      Alors que cette histoire était dernière moi, elle est revenue à la charge suite à l’un de mes commentaires au sujet des romans vides dont Sur le fil fait partie (selon mes gouts personnels, bien entendu).

      Heureusement que nous sommes nombreux à ne pas avoir autant aimé ce roman que DIMILY. Cela me donne moins l’impression d’être un « incapable » 😉

      Merci pour ton commentaire et ravi de découvrir ton blog que je ne connaissais pas encore.

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