Auteur : Robin Stevens
Éditions : Flammarion Jeunesse
Genre : Jeunesse / Policier
Date de parution : 2018
Nombre de pages : 360
Synopsis :
Nous avions toutes le nez en l’air, donc nous avons manqué l assassinat. Nous savions bien qu’Elizabeth était méchante et dangereuse. Mais en fin de compte, voilà qu’elle était la victime, pas la criminelle.
Et si quelqu un l’avait tuée, c’était forcément une pensionnaire de Deepdean.
Très vite, Hazel et Daisy se rendent compte que tout le monde a un mobile : Elizabeth utilisait les secrets des élèves pour les faire chanter.
Toutes la détestaient, même ses plus proches amies… et toutes sont suspectes.
Appréciation générale du roman :
Je ne peux que confirmer ce que je répète depuis la lecture du premier roman de l’auteure. Je ne peux que définitivement l’ajouter à la liste de mes écrivains favoris. Nous avons affaire à la nouvelle « Mary Higgins Clark de la jeunesse » tout simplement.
L’écriture légère et humoristique va irrémédiablement fidéliser les jeunes lecteurs tout en leur proposant une thématique destiné aux plus « vieux » : le meurtre. Chapeau Robin !
L’intrigue / L’histoire :
A l’image des trois premiers romans de la série, Robin Stevens nous propose une enquête policière destinée à la « jeunesse ». Comme à son habitude, l’auteure prend son temps pour planter le décor, les différents personnages, mais surtout ce qui nous intéresse le plus : le meurtre !!!
Alors que je suis habituellement un lecteur rapide (plus de 400 mots à la minute… n’hésitez pas à comparer avec l’un des tests en ligne 😉 en pratiquant une lecture sans subvocalisation, il m’a fallu plus de 10 jours pour terminer ce roman…
Pour une raison très simple : chaque mot avait son importance, au point d’être incapable de « sauter le moindre mot » sous peine de rater une information essentielle. Robin Stevens parvient à nous proposer une intrigue palpitante de la première à la dernière ligne, sous laisser la moindre chance aux lecteurs de décrocher.
L’enquête est plus élaborée que les précédents tomes à l’instar de nos jeunes détectives qui grandissent également. C’est un réel plaisir de lire un texte évolutif d’un tome à un autre. Vous êtes exceptionnelle Robin Stevens !!!
Les personnages :
Daisy et Hazel sont des personnages très opposés et qui permettront à de nombreux lecteurs à s’identifier à l’une ou l’autre. Daisy est subtile, manipulatrice, égoïste, … Hazel, tout le contraire. Mais elles ont un point commun, du moins pour le lecteur, elles sont très attachantes.
Malgré l’agréable surprise de ne retrouver que nos deux héroïnes lors du précédent tome, on ne peut qu’apprécier leur retour à Deepdean, mais surtout un agrandissement du club de détectives !!! De nouvelles filles viennent enfin se joindre à l’enquête et brise ainsi la monotonie que l’on peut ressentir lorsque l’on lit une saga mettant en scène exclusivement deux personnages.
L’écriture :
Ne changeons pas les remarques des précédents tomes !
Contrairement à de nombreux romans jeunesses, écrit dans l’objectif d’une réussite inter-générationnelle, Robin Stevens nous offre un récit simple, très explicite, où les jeunes lecteurs de 10-16 ans vont pouvoir voyager sans prise de tête.
Ce roman est à mettre entre les mains des jeunes lecteurs, afin de leur donner le goût à la lecture. Il s’agit d’un roman « d’adulte », comique, simple, … qui plaira au plus grand nombre. Le lecteur est un acteur du roman, il n’est jamais délaissé une seule seconde.
Cela sera nettement plus positif que ces nombreux lectures imposées qui ont poussé de nombreux jeunes à abandonner définitivement le monde livresque.
Le(s) point(s) positif(s) :
- Une écriture adaptée à la jeunesse, où l’absence de détails superflus rend la lecture très facile.
- Une enquête policière très bien menée, beaucoup de suspense, avec un dénouement inattendu.
- Le lecteur accompagne les détectives et tente de résoudre l’enquête.
- Un dénouement inattendu.
Le(s) point(s) négatif(s) :
- La rivalité Hazel/Daisy … Je n’en dis pas plus…
Ma note pour cette lecture : 20/20
Le Parfum des Mots 