
Synopsis :
Déborah démarre son année de terminale sans une paire de chaussures, rapport à Isidore le chien-clochard qui s’acharne à les dévorer. Mais ce n’est pas le pire, non.
Le pire est-ce sa mère qui se met à découper frénétiquement des magazines ou son père au bras d’une inconnue aux longs cheveux bouclés?
Le bac est en ligne de mire, et il va falloir de l’aide, des amis, du courage et beaucoup d’humour à Déborah pour percer les nuages, comme un soleil.
Mon avis :
Habituellement, je suis pas très emballé par ce genre de roman. La quatrième de couverture n’est pas suffisamment marquante pour que l’on se dire : « J’ai envie de le lire ». Je me suis lancé dans cette lecture grâce aux précédents romans de l’auteure. Le synopsis reste très vague, et c’est bien dommage. Car ce qui se trouve à l’intérieur, c’est une pure merveille.
Après quelques pages, le lecteur est obligatoirement ancré totalement dans cette histoire qui nous semble réelle, et l’on parvient à se détacher totalement de la réalité. Même en temps qu’adulte de 30 ans, je suis parvenu à entrer dans la peau de Déborra (les lecteurs comprendront cette faute) et vivre avec elles toutes ces notions nouvelles : la trahison, l’homosexualité, l’avortement, le suicide, l’adultère, … de simples mots qui, portant, définissent des sujets très (trop ?) peu abordés à l’heure actuelle.
Ce roman met en scène une jeune demoiselle sur le point d’obtenir son BAC et qui se retrouve confrontée à de nouvelles sensations. Si vous êtes âgés de moins de 18 ans, ce roman vous permettra de mieux comprendre des concepts qui peuvent vous sembler flous. Si vous vous êtes un adulte accompli, cette lecture vous permettra de mieux comprendre ce que peuvent ressentir vos enfants lorsqu’ils sont sur le point de devenir majeur. Marie Pavlenko propose une anthologie, à mettre entre toutes les mains.
On découvre dans ce roman une multitude de personnages qui nous semblent tous très familiers. L’auteure parvient à nous mettre dans la peau de chacun d’entre eux, mais surtout nous propose de vivre des situations très délicates.
Malgré ces dernières, le lecteur ne se retrouve pas à lire un texte dépressif ou déprimant, bien au contraire. En effet, c’est tout le contraire qui se produit, on ressent ce besoin irrépressible de tout mettre en oeuvre pour que la situation se débloque, dans un sens ou dans l’autre. C’est là que se trouve le génie de Marie Pavlenko, et je comprends mieux pourquoi ce roman est aussi abouti : la durée de la rédaction, une décennie. Elle a pris le temps nécessaire pour proposer aux lecteurs ce bijou, ce qui a abouti à une écriture très légère pleine de légèreté.
Merci également de nous proposer quelques petits clins d’oeil, chère Marie.
Les points positifs
- Une multitude de personnages très attachants et réalistes. Aucune exagération.
- Des thèmes très sensibles sont abordés avec une grande justesse.
- Une écriture très simple, tout en étant travaillée dans les moindres détails.
- Une fin sublime, pleine d’émotions, préparez vos mouchoirs.
Le point négatif
- Je laisse aux autres chroniqueurs le soin de trouver un point négatif. Je n’en ai pas trouvé.
Ma note pour cette lecture : 20/20
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