Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Après deux longs et interminables tomes (que j’ai tout de même engloutis avec passion et addictivité), Monkey D. Luffy revient d’entre les morts afin de se frotter une deuxième fois à la plus grande menace rencontrée à ce jour. Dès le début de ce combat, je me suis posé la question suivante : « Si Luffy parvient à battre Crocodile, sera-t-il déjà l’un des plus puissants pirates après seulement 22 volumes ? »
Je prends pleinement conscience, avec ce livre en particulier, qu’Eiichiro Oda fait évoluer ses personnages progressivement en les mettant face à des difficultés de plus en plus ardues à surmonter. Sans pouvoir vraiment les comparer, cela me rappelle la manière dont J.K. Rowling est parvenue à faire grandir ses personnages grâce aux situations dramatiques rencontrées.
Alors que je proscrits la violence sous toutes ses formes, j’ai pris beaucoup de plaisir à admirer les dessins de l’auteur qui apportent une dimension 3D à des combats épiques et qui prennent vie sous mes yeux de lecteur. Une fois encore, je ne peux que comparer cette lenteur (8 ouvrages pour que Luffy terrasse Crocodile) à celles des combats rencontrés dans Dragon Ball Z. Alors que ce dernier proposait, parfois, 3 tomes pour une même scène, One Piece innove grâce à un renouvellement constant des combats, des rebondissements et où les personnages secondaires sont aussi important que Chapeau de paille.