Synopsis :
La résidence de Light est placée sous surveillance vidéo.
L et Light se livrent un duel silencieux relayé par les caméras cachées dans la maison du jeune homme. Grâce à un habile stratagème, Light parvient à établir la preuve de son innocence. Cela n’empêche pas L d’avoir des soupçons de plus en plus forts et de passer à l’action.
Parviendra-t-il à démasquer le mystérieux Kira ? ! !
Ce serait mentir de dire que l’intrigue n’est pas répétitive. Et pourtant, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde dans cette opposition « banale » où le death note (le carnet permettant de tuer n’importe qui et n’importe quand) n’est qu’un prétexte à l’intrigue.
Beaucoup de lecteurs prendront beaucoup de plaisir aux meurtres de sang froid du jeune lycéen et l’incapacité de L. à découvrir qui se cache derrière ces derniers. Et pourtant, il ne s’agit, pour moi, que d’une intrigue secondaire permettant de mettre en scène une confrontation bien plus complexe et se basant sur des analyses poussées de l’humain en tant qu’être vivant.
Les dessins permettent une immersion encore plus totale que ce qu’elle ne l’est déjà grâce au scénario. Takeshi Obata possède un véritable donc pour mettre parfaitement en scène un personnage avec un être d’une autre dimension en toute simplicité et de manière à inciter le lecteur à croire qu’il lit des événements historiquement avérés et non pas d’une fiction fantastique.
Sans vouloir en dévoiler de trop, je suis totalement abasourdi par la révélation finale de ce troisième volume. Alors que j’aurais très bien pu me contenter de l’intrigue actuelle opposant le jeune justifier et le mystérieux L., les auteurs apportent une dimension supplémentaire à une oeuvre déjà presque parfaite.
Ma note pour cette lecture : 20/20