Synopsis :
Victoire est une trentenaire, métisse afro-caribéenne, fougueuse et pétillante. Raphaël est quarantenaire, franco-italien, un vrai dandy, marié et père de deux enfants. Leurs différences deviendront rapidement une source d’attractions irrésistibles. Une relation qui bouleversera leur perception des codes de l’amour et de l’amitié remettant en cause leurs croyances profondes. Mais lorsque les doutes et les peurs s’entremêlent, tout se complique rapidement. On s’était promis raconte une relation fusionnelle pleine de promesses et d’attentes, mais aussi de désillusions ; un amour passionnel et controversé.
« Pensez-vous que l’on puisse rencontrer des personnes au mauvais moment ? Selon moi, il n’y a pas de hasard. Chaque rencontre a une raison d’être. Que l’on croit ou non au destin. Toutes les rencontres ne se valent pas. Certaines vous laissent des traces indélébiles et vous bouleversent à tout jamais. Dès que je l’ai vu, j’ai su qu’il marquerait ma vie. »
Dans ce livre, l’auteure a tenu à se mettre du côté de l’amante et des préjugés qui lui collent à la peau mais aussi de comprendre les interrogations de l’homme marié, amoureux comme jamais mais tourmenté. Yolène Jullien propose également une réflexion idéologique du personnage principal, Victoire, qui tombe amoureuse pour la première fois d’un homme blanc et qui s’en retrouve complètement bouleversée. L’histoire met en scène une situation assez banale en somme, mais qui se termine de manière plutôt inattendue.
Banal. Confus. Ennuyant. Inintéressant. Prévisible. Ce sont les adjectifs qui me viennent en tête après avoir terminé la lecture de ce roman. Le synopsis est d’ailleurs assez complet sur le contenu de ce dernier. Une femme va entretenir une relation avec un homme marié. Celui-ci lui promet un amour éternel (mais surtout de quitter sa femme). Si vous parvenez à imaginer la suite, c’est que vous partie de ceux et celles qui ont déjà lu cette histoire (et plus d’une fois) dans un autre bouquin.
Et pourtant, en entamant la lecture, j’étais persuadé d’être surpris par un histoire atypique malgré la banalité apparente. Finalement, les premières lignes, où l’auteure n’hésite pas à nous faire la « morale » sur l’existence du racisme* en France, m’ont bien fait prendre conscience qu’il s’agirait d’une intrigue commune où la maitresse attend utopiquement l’homme de sa vie, marié à une autre femme.
Outre cette déception, je suis également déçu de la répétitivité du récit. Il n’y a, en effet, aucune surprise, uniquement des descriptions longues et ennuyeuses où l’auteure tente de nous apprendre ce qu’est véritablement l’amour. Sans vouloir lui manquer de rester, cette lecture m’a permis de prendre conscience que Yolène Jullien n’a jamais connu le moindre sentiment amoureux. La romance de ce roman est mécanique et correspond plutôt à des codes qui n’existent pas dans notre monde.
La magie aurait probablement pu fonctionnait si le récit n’avait pas fait appel à la narration en « je ». En effet, cette dernière avait pour objectif de rendre l’intrigue plus vivante. Malheureusement, le texte est bien trop formel (trop de chichis) pour qu’il puisse réellement être le fruit d’une expérience authentique. J’avais plutôt l’impression de lire un article de journal dans la rubrique « Faits Divers ». En prenant la décision d’utiliser le « je », l’auteure a rendu l’écriture plus facile (sans vraiment à se soucier de la concordance des temps), mais n’a pas pris en compte le fait qu’un tel choix implique un texte limpide, sans fioritures.
Je ressentais l’exaspération générale, les soupirs, les murmures du bureau en face du mien et les messes basses que j’avais en horreur.
* Racisme : Je tiens uniquement à préciser qu’il n’existe qu’une seule race d’être humain sur terre en 2021, l’Homo Sapiens Sapiens. Je trouve cela navrant, qu’à notre époque, l’on mette sur le compte du racisme les comportements inacceptables à l’envers de personnes ayant des origines différentes.
Ma note pour cette lecture : 4/20