Synopsis :
Remerciements :
Je remercie chaleureusement les éditions ExAequo d’avoir eu l’amabilité d’accepter ma demande d’obtenir Le château du temps perdu dans le cadre d’un partenariat via la plate-forme Simplement.Pro.
Mon avis :
Après quelques pages, je me suis convaincu que le roman ne pouvait avoir été écrit que par une femme. Quelle ne fut donc pas ma surprise, après avoir terminé le roman en une séance de lecture, de « découvrir » que le responsable était un homme, Paul Bruard.
Après 25 années consacrées à ma passion de lire, un nombre incalculable de romans destinés à la jeunesse sont parvenus à me séduire. Tous ont été écrits par des femmes. Désormais, je peux rajouter la mention « Tous, sauf un ! Le roman de Paul Bruard ». Sans vraiment parvenir à me l’expliquer (et encore moins à vous l’expliquer), ce nouvel auteur, grâce une plume légère, féminine et sans prétention, est parvenue (le e est barré) à m’immerger dans l’univers de ses personnages comme si j’en avais toujours fait partie.
Le texte est merveilleusement bien écrit où les dialogues apportent un véritable plus à ce merveilleux voyage dans le temps. Et même si l’auteur s’est fait aider par Sylvie Bepoix (docteur en histoire médiévale à l’université de Franche-Comté, il a réussi à intégrer les précieux conseils de cette dernière afin de rendre le texte le plus agréable à lire (malgré l’utilisation de mots complexes pour les jeunes lecteurs), probablement aussi grâce à l’utilisation de notes de bas de page emplies d’un humour subtil et qui fait mouche à tous les coups. Ces dernières accentuent encore cette sensation d’être l’ami du narrateur à qui il se confie.
L’intrigue, courte (trop ?), est parfaitement adapté à la tranche d’âge visée (9/12 ans), mais réserve l’agréable surprise de convenir également à tous les adultes qui auraient raison de se lancer dans l’aventure aux côtés de ces jeunes héros auxquels ont peut facilement s’identifier. Pour ceux qui me lisent régulièrement, vous savez que j’aime me démarquer des autres blogueurs en ne parlant (presque) jamais du contenu d’un livre, mais je ne pouvais pas ne pas vous proposer ce court passage et qui vous rappellera de bons ou mauvais souvenirs (en fonction du côté où vous vous placiez) :
— Je veux savoir qui a dessiné ça au tableau ! a-t-elle ordonné.
Personne n’a répondu. Enfin, sauf Zoé évidemment. Dans la classe, elle est surnommée « gardien en chef » depuis le CP, car elle rapporte toujours tout, même les choses les plus insignifiantes. Un chewing-gum sous la table ? Une bille en dehors de la trousse ? Un bavardage discret ? Il valait mieux voler sous son radar ! En grandissant, elle aurait dû changer, mais c’était de pire en pire. Même le surnom que ses camarades lui avaient collé sur le dos semblait lui plaire.
— C’est Lucien, madame !
— Cafteuse ! lui avait-il répondu.
L’intrigue se montre à la fois simple et complexe où, malgré un rebondissement final trop plat (pour l’adulte qui a lu ce roman) le lecteur aura l’impression d’être impatient face aux événements « dramatiques » qui se jouent sous ses yeux. Cet aspect addictif du livre nous emmène à la limite de l’angoisse où il devient impensable de ne pas le terminer dans les plus brefs délais.
Les points positifs
- Une intrigue addictive où il est impossible de reposer le roman avant de l’avoir terminé.
- Des personnages humains, réalistes auprès desquels l’identification est immédiate.
- Une plume légère, féminine et authentique.
- Immersion totale et immédiate.
- C’est ce genre de roman qui donne aux enfants l’envie de lire. Merci.
Le point négatif
- Un dénouement final qui manque, un chouya, de relief. Il me manque un rebondissement qui me fasse douter de l’issue prévisible du roman.
Ma note pour cette lecture : Coup de coeur ! 💖 💖 💖 💖 💖
J’ai aussi beaucoup aimé ce roman 🙂
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