Synopsis :
Caput Draconis ! Piertotum locomotor ! Wingardium leviosa !
Tous les lecteurs de Harry Potter le savent, les sorciers utilisent une langue qui ressemble beaucoup au latin pour leurs mots de passe et leurs formules magiques. Mais les emprunts de J.K. Rowling à l’Antiquité vont bien au-delà.
De l’atrium du ministère de la Magie au sombre bureau du professeur Rogue, des transes de Sibylle Trelawney aux foudres de Dumbledore, des centaures de la Forêt interdite au sphinx du labyrinthe, le monde des sorciers est profondément inspiré par la culture gréco-romaine.
Dans cette encyclopédie illustrée, à la fois érudite et ludique, Blandine Le Callet révèle l’extraordinaire travail de référence à l’Antiquité auquel s’est livrée J.K. Rowling. On y trouvera des articles sur une foule de personnages de la saga, mais aussi sur des animaux, des plantes, des monstres, des lieux, des formules magiques, et bien d’autres choses encore…
Bienvenue dans le monde antique de Harry Potter.
Mon avis :
Avant de commencer l’avis de cet ouvrage, il est important d’apporter une précision indispensable pour tout lecteur souhaitant se lancer dans l’aventure. Blandine Le Callet nous offre un ouvrage destiné aux experts de Harry Potter et uniquement aux lecteurs les plus assidus, à cause d’une erreur (rédhibitoire pour les « amateurs ») qui aurait pu être évitée : l’utilisation de l’ordre alphabétique.
L’auteure nous propose de parcourir l’ensemble des allusions de J.K. Rowling à l’antiquité, sous la forme d’une encyclopédie, par l’intermédiaire d’une langue morte, le latin.
Néanmoins, les « articles » sont proposés par ordre alphabétique, ce qui fait voyager le lecteur d’un ouvrage à un autre, sans réel lien logique. Le terme Géant est ainsi abordé juste après Gaunt Morfin. Et après quelques pages seulement, on aura l’impression de lire le dictionnaire qui enchaine les définitions barbantes. Alors que si l’auteure avait abordé ces mêmes articles dans l’ordre d’apparition dans les romans, il y aurait eu un véritable fil conducteur.
Le monde antique de Harry Potter sera probablement l’une des meilleures ventes de cette fin d’année mais pour une raison très simple : Harry Potter est inscrit sur la couverture et constitue le seul réel argument de vente. En effet, une fois passée l’introduction touchante de Blandine Le Callet, l’effet « Waouw un bouquin inédit sur HP » s’estompe rapidement, à cause d’une autre erreur, plus grave encore.
L’auteure, lorsqu’elle nous explique le rapport entre un terme dans HP et l’antiquité, utilise à outrance le : « Peut-être que cela signifie que » (ou synonymes). Un peu comme si elle n’était pas certaine de ce qu’elle avance. Nous ne retrouvons alors face à un ouvrage remplis d’incertitudes où l’on nous donne des explications avec, écrit en grand, en gras, en long et en large : « Mais je ne suis pas certaine que c’est vrai ».
Je m’attendais, peut-être naïvement, à découvrir une encyclopédie écrite par Blandine Le Callet mais « validée par J.K. Rowling. Finalement, nous avons droit à un listing par ordre alphabétique probablement remplis d’erreurs sans le moindre lien logique entre eux.
Quelques chroniques d’autres blogueurs :
Le point positif
- Un livre supplémentaire à place dans la bibliothèque réservée exclusivement à HP.
Les points négatifs
- Manque de liens logiques entre les notions.
- Incertitude de l’auteure de ce qu’elle avance.
- Impression de lire un dictionnaire.
Ma note pour cette lecture : 6/20
Un énième bouquin qui « se sert » du succès de Harry Potter pour être vendu en masse. Chers lecteurs, si l’envie de faire de même vous pend au nez, ayez au moins l’intelligence de proposer un ouvrage terminé, au diable les incertitudes.