Présentation de l’éditeur :
Musique, rires et flirts : on n’est pas sérieux quand on a presque dix-huit ans ! Kerry profite de l’absence de ses parents pour organiser une grande fête de fin d’année. Ce sera sa dernière danse : au petit matin, le corps sans vie de la jeune fille est retrouvé au fond de la piscine.
La thèse de l’accident écartée, la famille de Kerry doit se résigner à l’idée qu’elle a été tuée par un membre de son cercle proche. Son petit ami, avec lequel elle s’est disputée pendant la fête ? Jamie, le voisin de la famille, dont la mère retrouve une pile de vêtements mouillés dans un coin de sa chambre ? Un de ses camarades de classe ?
Aline, sa sœur aînée, qui vient juste d’être nommée conseillère d’orientation dans le lycée de Kerry, est peut-être la mieux placée pour découvrir la vérité. Mais ce sera au péril de sa vie.
Avec le sens du suspense dont elle a le secret, Mary Higgins Clark nous entraîne dans une ronde macabre où vérité et mensonge se tiennent par la main.
Je dis régulièrement qu’Harry Potter m’a donné envie de lire quand j’étais jeune. Ce qui est totalement vrai. Mais il y avait tout de même un « avant » et pour moi, c’était Mary Higgins Clark. Depuis mes 9-10 ans, je suis un grand admirateur de l’auteure. Malgré un amour inconditionné pour cette auteure, je vais tout de même essayer d’être le plus objectif possible dans cette chronique.
Après plusieurs décennies à nous plonger des intrigues passionnantes, il faut savoir garder les yeux ouverts : Mary Higgins Clark ne parvient pas à réunir autant de lecteurs que par le passé. La faute à l’auteure ? Certainement pas ! Il y a 20 ans, un jeune lecteur pouvait tomber sous le charme de la Reine du Suspense. Deux décennies sont passées et les jeunes lecteurs (18 – 30) ont probablement d’autres préoccupations et n’ont plus le temps de lire (par contre, rester 4 heures devant Candy Crush…).
Et pourtant, Mary Higgins Clark parvient toujours à convaincre ses lecteurs que ses romans relatent des fictions très « réelles ». Pas de superflus ! Aucune tentative de l’auteure de s’adapter à ce qui plait aux jeunes (réseaux sociaux + sexe + boissons) !!! Elle nous propose une « banale » intrigue policière où un meurtre est commis et où l’on tente, nous lecteurs, à trouver qui est le coupable.
C’est une parfaite réussite. Après 30 lignes, le meurtre est commis. Après 10 pages, l’enquête est déjà bien avancée. L’écriture simple, sans détails inutiles, nous plonge immédiatement dans la recherche de l’assassin de Kerry, jeune fille de 18 ans sans histoire. Après 60 pages, on découvre qu’il existe un témoin du meurtre… adulte déficient mental (mais parfaitement autonome)… Le lecteur vit l’intrigue à ses côtés et n’hésitera pas à crier sur le roman : « DIS CE QUE TU AS VU !!!!! »
Mary nous apprend à découvrir progressivement les différents personnages du roman qui ont, tous, une facilité à nous immerger dans leur passé. Quel joie de découvrir Jamie, déficient mental, que Mary Higgins Clark met en avant pour rendre hommage à l’un de ses petits-fils.
Le dénouement final réserve quelques surprises où l’auteure aborde des sujets sensibles. Je regrette néanmoins avoir été capable de découvrir qui était le meurtrier avant d’arriver à la moitié du roman. Après avoir lu une 40aine de roman de la Reine, est-ce surprenant ?
Les points positifs
- Du suspens de la première à la dernière page.
- Une écriture simple mais efficace.
- Des personnages et des descriptions très réalistes, on est totalement immergé dans le roman.
- Le lecteur peut facilement découvrir qui est l’assassin avant la révélation finale.
- Roman écrit à quatre mains avec sa fille ?
Ma note pour cette lecture : 20/20
Ayant 3 fois mon âge, Mary Higgins Clark parvient encore à me séduire. Quelle immense auteure de parvenir, après plus de 40 années passées à écrire, à proposer une intrigue policière haletante et sans précédent.