Archie Greene, tome 2 : La Malédiction de l’Alchimiste – D.D. Everest

Auteur : D.D. Everest
Éditions : Bayard Jeunesse
Genre : Jeunesse, Fantastique
Date de parution : 26 octobre 2016
Nombre de pages : 250

Archie Greene, qui a le don de parler aux livres, continue à se former au Musée des Collections magiques. Seulement il apprend que le Livre des Charmes, le recueil qui protège le Musée, est en train de s’effacer ! Il faut le réécrire de toute urgence, sans quoi tous les livres magiques disparaîtront.

Avec ses cousins et d’autres apprentis, Archie va fonder le club des Alchimistes. Ensemble, ils vont essayer de reconstituer la formule de l’Azoth, cette encre indélébile qui permet d’écrire de la magie..

Appréciation générale du roman :

 

Cela fait maintenant 20 ans que le premier roman de J.K. Rowling a été publié. Depuis l’avénement Harry Potter, beaucoup d’auteurs se sont essayés à ce monde magique, très caractéristique de l’auteure anglaise, et beaucoup d’entre eux ont fait un véritable flop (Tara Ducan, Oksa Pollock, …).
D.D. Everest est parvenu à me réconcilier avec le fantastique destiné à la jeunesse. Il nous propose une saga époustouflante qui, malgré un certain « plagiat » de Harry Potter, offre aux lecteurs des personnages et des intrigues totalement inédites.
Ce deuxième roman est dans la continuité du premier tout en pouvant être lu si vous avez zappé le premier tome. L’auteur veille à permettre au lecteur novice de comprendre le passé de notre héros, Archie, mais permet aussi aux lecteurs du tome 1 de se remémorer tout ce qu’il s’était passé précédemment.

 

L’intrigue / L’histoire :

 

 Tout est pratiquement dit dans le synopsis. Archie, aidé par quelques camarades de « classe » va se lancer dans le pari de réécrire le Livre des Charmes afin que le musée ne subisse d’attaques extérieures. Cette quête sera accompagnée de quelques rebondissements qui surprendront le lecteur.
D.D. Everest nous propose un roman où les détails sont inexistants, et après 250 pages, on ne peut que dire un seul mot : encore ! Malgré une intrigue parfaitement mise en place par l’auteur, on aurait aimé qu’il y ait de nombreuses pages supplémentaires, on en arrive même à envier qu’il existe certains passages totalement inutiles et ce, afin de perpétuer le plaisir ressenti dans la peau de notre jeune héros.

 

Les personnages : 

 

Un peu à l’image de Harry Potter, nous retrouvons trois personnages principaux : Archie accompagné de sa cousine et de son cousin. Toutefois, la similitude s’arrête là. On comprend rapidement qu’Archie est le seul protagoniste important du récit, et c’est tant mieux !!!
Au fur et à mesure du roman (et de la saga), le lecteur est de plus en plus impliqué dans son histoire personnelle, comme s’il s’agissait d’un membre de la famille. On se prend de sympathie pour ce jeune garçon plein de ressource.
On découvre également son passé, on commence tout juste à le découvrir, le comprendre quand tout à coup… le roman est terminé. Vous vous rappelez votre impatience une fois un roman de Harry Potter terminé avant de lire le suivant 1 an ou 2 ans plus tard ? C’est la première fois depuis 10 ans que je ressens la même chose pour Archie Greene.

 

L’écriture : 

 

Très simple, mais surtout très efficace. Alors que j’ai mis 15 jours pour terminer le dernier roman consacré à Tara Duncan, La malédiction de l’Alchimiste a été bouclé en quelques heures seulement. Bon j’avoue, c’est également du fait que ce roman est dans un format plus petit et qu’il ne fait que 150 pages. Cela n’enlève rien au fait que l’écriture caractéristique de l »auteur permet une lecture rapide.
Très peu de détails, D.D. Everest veille à donner une certaine vitesse à son récit. Et c’est tant mieux, vu l’intrigue principale que le lecteur tente de comprendre le plus rapidement possible.

 

Le(s) point(s) positif(s) : 

 

  •  Un personnage très attachant, que l’on a envie de connaitre davantage au fil des pages
  • Une intrigue très bien menée, quelques rebondissements très bien choisis, beaucoup de suspense
  • Une écriture simple et efficace
Le(s) point(s) négatif(s) :

 

  • Un roman publié tous les deux ans, un peu trop long à mon goût, surtout pour un roman jeunesse.

Ma note pour cette lecture :  20/20

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