
Synopsis :
À 12 ans, un jeune garçon, Archie Greene devient apprenti-relieur au Musée des collections magiques, et découvre qu’il a un don : celui de parler aux livres ! Orphelin dès plus son jeune âge, Archie Greene, qui vit chez sa grand-mère Gardénia, reçoit le jour de son douzième anniversaire un colis délivré par Horace Catchpole, un avocat du cabinet Folly & Catchpole. C’est un mystérieux grimoire écrit dans une langue
indéchiffrable et accompagné d’un message écrit sur un vieux parchemin qui l’enjoint de se rendre immédiatement à la librairie La Page Blanche, à Oxford. Ce même jour, Archie apprend qu’il a une famille qui vit dans cette ville !
Impatient de faire la connaissance de son oncle, sa tante, et de ses cousins Ronce et Chardon, Archie part sur-le-champ. À la librairie, il est envoyé dans l’atelier du Vieux Zeb, le relieur de livres magiques, dont il devient l’apprenti comme l’était son père avant lui. Il découvre alors tout un monde où les livres battent des pages pour voler, où les grimoires prédisent l’avenir et le passé, où les Pop-ups font jaillir des chevaliers.
Bientôt, au contact de ces vieux grimoires, Archie se rend compte qu’il a un don particulier : il peut les entendre et leur parler !
Issu d’une lignée de Gardiens de la bibliothèque d’Alexandrie, il va devoir protéger les Terribles Tomes du Musée des Collections Magiques, ces livres de magie noire qui ont le pouvoir de détruire le monde.
Car des magiciens maléfiques, les Rapaces, ont débarqué à Oxford, et ils n’ont qu’un seul but : s’en emparer, par tous les moyens !
Mon avis :
Ce roman est un véritable coup de coeur !
Sorti en 2015, je me demande encore qu’elles sont les raisons qui m’ont empêché de lire ce roman avant mes vacances en Suisse en juillet 2017 (je profite de mes congés pour vider ma PAL, celle des romans mis de côtés pour un an ou deux minimum). Allez, je dois vous l’avouer, depuis Harry Potter, je suis très réticent à lire le moindre roman de l’ordre du « magique ».
D.D. parvient à me réconcilier avec les romans fantastiques destinés à la jeunesse (tout le contraire de la maman de Tara Duncan, nous sommes des milliers dans ce cas, non ?) En effet, il parvient à nous proposer une histoire totalement inédite. Archie Greene découvre qu’il existe un monde mystérieux secret, dont il est le descendant de l’un des personnages les plus importants de l’histoire de la magie.
L’auteur est parvenu à nous proposer un roman où la magie n’est pas actrice du roman. En effet, il n’est pas (encore) question de sortilèges, de duels magiques, … mais bien d’un souhait général de protéger le monde de l’utilisation (abusive) de la magie. Comment ? Tout simplement en protégeant les livres « magiques » !!! Vous lisez bien ! D.D. Everest nous propose de lire un roman fantastique magique autour d’un thème principal : Le livre. Que pouvons-nous demander de plus ?
Malgré l’utilisation d’un trio (comme dans Harry Potter, Grrr), nous vivons bel et bien l’histoire d’un seul personnage, Archie Greene. C’est un petit garçon très attachant, très réaliste. L’auteur doit probablement avoir un fils de son âge, pour être capable de se mettre totalement dans la peau d’un jeune adolescent. Et lorsque l’on referme ce roman, le lecteur pourrait s’attendre à le rencontrer au coin de la rue.
Ce que j’apprécie beaucoup dans les romans fantastiques destinés à la jeunesse, c’est le côté « réaliste ». En me mettant dans la peau d’un enfant de 12-15 ans, il est indéniable que ce dernier va croire en cette histoire, et développer son imagination (Racine du mot : magie, mais je vous laisse découvrir l’explication complète dans le roman). Mais l’auteur va encore plus loin : il est parvenu, grâce à une écriture simple et réaliste, à me plonger moi, adulte de 30 ans, à espérer que cette histoire soit réelle !!! J’aimerais tellement travailler dans la Naphtaline… (Oui, oui, il faut lire le roman pour comprendre).
L’intrigue est mise en place dès les premières pages (Satané livreur de colis) et permettra aux futurs lecteurs de ne pas s’ennuyer une seule seconde. Attention toutefois à la fin de ce roman, bouclée un peu dans la précipitation (probablement dans un soucis de ne pas surcharger le roman auprès de jeunes lecteurs).
Les points positifs
- Un roman destiné à la jeunesse, mais qui conviendra aux adultes (qui en redemanderont).
- On rentre rapidement dans le vif du sujet.
- Un personnage très réaliste, où l’on peut facilement s’identifier.
- Les jeunes lecteurs vont croire en ce récit. Les plus âges espéreront que cette histoire est réelle.
- Une histoire totalement inédite, où la magie n’est pas l’actrice du récit. Merci D.D. Everest de nous proposer autre chose que du « Harry Potter ».
- L’énigme est résolue un peu trop rapidement.
Ma note pour cette lecture : 20/20
Un véritable coup de coeur. Je le recommande à tous les parents désireux de faire apprécier la lecture à leur(s) enfant(s). Chers vieux adultes, ne laissez pas passez cette merveille.