
Synopsis :
« Jacques-san, jeune chercheur en climatologie, nous offre une percée rare dans les arcanes de la simulation climatique à Tokyo et dévoile au lecteur l’envers du décor des prédictions planétaires.
Et si le futur s’annonce en catastrophes multiples dans la chambre de notre universitaire quelque peu extravagant, les gens se bousculent à sa porte pour savoir s’il vaut mieux investir dans le vin en Chine ou cultiver des insectes sur la bande côtière de la province pakistanaise de Sind.
Le roman évolue avec humour et légèreté, posant un regard tendre et amusé sur les codes et rituels de la société japonaise. Il nous embarque aux confins de la beauté de notre Terre, nous rappelant que l’essentiel est de vivre, d’observer, de goûter au silence.
Sagesse nippone. »
C’est mon premier abandon de l’année. Mon premier abandon depuis le tome 1 d’Harry Potter en 1998 (même si je l’ai dévoré par la suite). Comme vous l’avez compris, une déception telle que je n’ai pas réussi à me forcer à continuer.
Je ne vais donc pas me permettre de donner un avis complet sur ce roman, mais plutôt vous donner les raisons qui m’ont poussées à abandonner.
- Je suis belge. Mais j’ai détesté la manière de l’auteur de revendiquer sa nationalité belge, tout au long de ma lecture. Il met l’accent sur tous les aprioris vis-à-vis des belges (l’auteur est belge lui-même) et c’est dérangeant quand on sait que la grande majorité de notre pays n’est pas forcément un buveur de bière. De plus, il n’hésite pas à dire « Personne ne connait la Belgique au Japon, je vais dire que je viens de France. » Encore un auteur qui ne voyage que dans les livres, car la Belgique est très bien connue au Japon, merci à Adamo, Annie Cordy et d’autres encore.
- Ce roman est écrit en français, en anglais et en japonais. Le tout en même temps et très régulièrement. L’anglais je maitrise, pas le japonais. Et comme il s’agit d’un Ebook, toutes les traductions (notes de bas de page) ne sont disponibles qu’à la fin de chaque chapitre, qui font 40 pages en moyenne. La lecture est donc hachée, où la compréhension est très limitée.
- Le sujet (climatologie) est actuel. Mais le lecteur n’a pas besoin qu’on lui en parle pendant plus de 160 pages dans des termes techniques très difficiles à comprendre, sans le moindre éclaircissement de Manuel Capouet.
- Le personnage principal vit dans son monde à lui, dans une réalité inexistante. Ces réactions, sa vision du Japon et les événement relatés sont dignes d’un ermite qui n’a jamais voyagé. Je connais le Japon. L’auteur en donne une image totalement fausse. J’imagine déjà une japonaise demander à un étranger : « Tu veux boire un thé chez moi ? » et comprendre : « Tu veux faire l’amour chez moi ? » Que le garçon refuse et que trois pages plus loin, il n’hésite pas à se faire plaisir avec une autre…
- Des phrases interminables. Des chapitres qui ne veulent rien dire. Le découpage est en effet médiocre. Une fin de chapitre, c’est en principe une invitation à lire la suite. Pas dans ce roman.
Les points positifs
- Le premier chapitre promet de belles choses, malgré une écriture digne d’un brouillon.
- Voir ci-dessus.
Ma note pour cette lecture : abandon
A l’exception d’un départ prometteur, le roman est très désagréable à lire. Un sujet qui aurait été intéressant, mais abordé scientifiquement, de la part d’un écrivain belge dans un pays dont il ne maitrise pas la culture.