Synopsis :
« À l’âge de vingt ans, le jeune Kurogiku tombe amoureux d’une femme qu’il n’a fait qu’entrevoir et quitte le Japon pour la retrouver. Arrivé en Toscane, il s’installe dans une ruine isolée où il mènera quarante ans durant une vie d’ermite, adonné à l’art du washi, papier artisanal japonais, dans lequel il plie des origamis.
Un jour, Casparo, un jeune horloger, arrive chez Kurogiku, devenu Monsieur Origami. Il a le projet de fabriquer une montre complexe avec toutes les mesures du temps disponibles.
Son arrivée bouscule l’apparente tranquillité de Monsieur Origami et le confronte à son passé. Les deux hommes sortiront transformés de cette rencontre.
Ce roman, d’un dépouillement extrême, allie profondeur et légèreté, philosophie et silence. Il fait voir ce qui n’est pas montré, entendre ce qui n’est pas prononcé. D’une précision documentaire parfaite, il a l’intensité d’un conte, la beauté d’un origami. »
Quand je suis dans une librairie, je ne m’arrête jamais devant une couverture sans illustration. Et je viens de combler cette erreur inadmissible. Merci à ce partenariat de m’avoir permis de découvrir un tel roman où seul le texte compte.
Monsieur Origami est un roman court, très court, trop court. On y découvre tout ce qu’il y a savoir d’important au sujet des origamis à travers des explications très simples mais suffisantes. J’avais quelques craintes en entamant ce livre. Elles ont été apaisées grâce au talent, mais aussi la passion de Jean-Marc Ceci. Quel bonheur de pouvoir lire le chef-d’oeuvre d’un passionné au sujet d’une culture totalement inconnue en Europe.
Trois personnages. Trois histoires touchantes et très prenantes. Je me suis rapidement mis dans leur peau pour vivre des émotions inconnues. La culture japonaise est très différente de notre conception de la vie. Rester des heures devant un bout de papier déplié n’a aucun sens pour nous. Après cette petite heure de lecture, j’en sais davantage sur la méditation, l’art de fabriquer du papier, de le plier (uniquement selon deux règles de bases – le pli vallée et le pli montagne), de méditer, d’être en recherche perpétuelle de l’amour, …
Je vous invite à lire ce roman en toute hâte, il vous transportera en Toscane tout en découvrant une culture japonaise inconnue de tous.
Les points positifs
- Un auteur passionné.
- Une écriture simple qui arrive à nous transmettre une part de la culture japonaise.
- Des personnages atypiques qui partagent avec nous leurs émotions.
- Beaucoup trop court, on aurait aimé que l’aventure continue et que la fin soit un peu plus élaborée.
Ma note pour cette lecture : 19/20
A l’exception d’une fin légèrement prématurée, Monsieur Origami est un bijou de la littérature belge.
Le Parfum des Mots - Manga Berugi 
Il est dans ma PAL ! Tu m’as envie de le mettre en haut de celle-ci pour le lire quand j’aurai terminé ma lecture actuelle :p
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Tu ne vas le regretter. Prépare toi à être déçue qu’il ne soit pas plus long par contre ;-).
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Mes enfants sont justement dans une phase « origami » donc il me tente beaucoup, j’aurai de la matière en méditation à partager 😁
Il y a peu de temps, nous avons justement regardé un film : planes paper… À voir absolument si vous aimez les origamis 😉
Moi non plus je ne m’arrête pas devant des livres sans image sur la couverture… Voilà qu’on remonte mes bretelles… À présent j’y ferai plus attention surtout si le titre me « parle »
Bonne journée
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Vu les deux articles que je viens de voir sur ton blog, je suppose qu’on partage le titre de « Jury des lecteurs Club » 🙂 🙂 Monsieur Origami est sublime, je pense que je vais le relire plusieurs fois, pour bien profiter de ce moment zen qu’il propose !
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En effet, je suis bien le 20ème et dernier membre de ce jury des lecteurs Club ;-). Les joies de lire 6 romans en moins de 10 jours grâce à un remplacement de dernière minute.
Je n’hésiterai pas à relire Monsieur Origami à plusieurs reprises également.
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Haha, le délai est court, en effet ! Mais si j’ai bien vu, tu es venue à bout de la quasi totalité !
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Je termine Un siècle de mensonges et ce sera bon ;-). Le dernier délai est demain il me semble, ça va le faire 😉
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