En quelques secondes, une vie peut s’effondrer et ne plus se résumer qu’à un sentiment de désespoir, d’impuissance et de regrets. Kelsie en fait la brutale expérience un soir d’octobre.
Tout ce qui lui importe désormais est de rejoindre sa mère, qui vit sur la côte Est, et de se réconcilier avec elle. Accompagnée de Curt, son meilleur ami, et du chien de ce dernier, la jeune femme se lance dans un périple dangereux à travers un pays dévasté, où seule la loi du plus fort prévaut.
Quand, dans des conditions brutales, sa route croise celle du capitaine Josh Turner et son unité, leur attirance est immédiate et d’une intensité surprenante. Et lorsque militaires et civils décident d’unir leurs forces pour atteindre leurs destinations respectives, cette relation va prendre une tournure bien plus profonde, au milieu d’un terrible chaos.
Une rencontre malheureusement condamnée dès le départ.
Car au bout du chemin, tous deux savent… qu’aucun avenir n’est possible entre eux.
Le premier tome de la saga ANA de Belinda Bornsmith offre une plongée captivante dans un monde pré-apocalyptique, où l’humanité est confrontée à la fin imminente de la Terre. L’histoire démarre de manière percutante avec Kelsie, le personnage principal, faisant face à un bouleversement brutal qui la pousse à entreprendre un voyage dangereux à travers un pays dévasté pour rejoindre sa mère sur la côte Est.
L’auteure parvient à maintenir une tension constante tout au long du récit, en introduisant habilement la rencontre entre Kelsie et le capitaine Josh Turner et son unité. L’attraction entre les personnages est décrite avec une intensité surprenante, ajoutant une dimension romantique à cette dystopie. Les relations entre les différents personnages, notamment Kelsie, Josh, et leur entourage, apportent une richesse émotionnelle à l’intrigue.
On ne peut que souligner unanimement la qualité de la plume de Belinda Bornsmith, reconnue désormais à mes yeux pour son efficacité et son caractère addictif. Les lecteurs ne peuvent qu’être entraînés dans l’histoire en ressentant des émotions variées, de la tension aux papillons dans le ventre. L’auteure réussit à susciter des questionnements existentiels, en particulier sur la réaction humaine face à la fin du monde.
L’intrigue se démarque également par son originalité dans le genre pré-apocalyptique, offrant une fin surprenante et satisfaisante. Cependant, je me demande vraiment si je vais poursuivre ma lecture tant la conclusion du premier tome pourrait se suffire à elle-même.
Les personnages, bien que nombreux, sont salués pour leur attachement, et l’on souligne le travail de l’auteure dans la création d’une tension palpable entre eux.
Le premier tome de cette série semble pouvoir conquérir de nombreux lecteurs par son mélange efficace de romance, de dystopie et d’émotions intenses, offrant une expérience de lecture immersive et mémorable.
Le Parfum des Mots 