« Je m’appelle Kei Suemori. Je viens d’entrer au lycée. Et au club de natation, je me suis fait laminer par une fille… »
Autrefois star de la piscine au collège, Kei se fait battre à plate couture par Saki Hanazono dès son entrée au lycée. Déterminé à conquérir le cœur de son amie d’enfance, le jeune homme, qui a toujours refusé les efforts, décide alors de lui imposer un pari : s’il parvient à lui arracher une victoire, elle devra sortir avec lui !
Mais comment se lancer à fond quand tout a toujours été trop facile ? Sa transformation en kappa suite à un baiser échangé avec sa camarade Shizuku Kawano changera-t-elle la donne ?!
Avec Pakka, retrouvez Daisuke Imai dans un subtil ballet amoureux bercé de folklore japonais, sous l’eau et sur la terre ferme…
Je ne vais pas vous mentir, j’ai acheté le premier volume de cette série sur un coup de tête, sans vraiment trop savoir dans quoi je m’embarquais. Habituellement, je ne m’arrête jamais sur les séries courtes qui, selon moi, sont souvent associées au faut qu’elles ont été interrompues prématurément et avec précipitation. Qui peut me blâmer de le penser quand on sait que 95% des séries de moins de 10 volumes ont été interrompues par l’éditeur suite à des ventes insuffisantes ?
Après la lecture du premier tome de Pakka, je suis bien content d’avoir cédé impulsivement sur ce nouveau titre des éditions Mangetsu. Je viens de passer un excellent moment aux côtés du trio attachant et atypique de cette série. Alors oui, nous pourrions, sans aucune difficulté, pointer du doigt les nombreux défauts qui ont, probablement, empêché au mangaka d’aller au delà du 5ème volume. Pas ou très peu de décors, proportions hasardeuses, aucune émotions sur les visages des personnages…
Cette planche de présentation (ci-dessus) met en avant tous les points faibles précités où il m’est inconcevable qu’un lecteur puisse apprécier ce genre de proposition où la profondeur, dans une série consacrée en partie à la natation, est inexistante où tout nous semble plat et sans aucune perspective de mouvement.
Malgré cet amateurisme flagrant, ce premier volume est parvenue à capter toute mon attention au point de me pousser à poursuivre très prochainement ma lecture avec le deuxième volume paru récemment. Il ne s’est pas passé un seul instant sans que je ne sois conscient de la médiocrité des dessins. Et pourtant, rien n’aurait pu m’empêcher de poursuivre ma lecture et ce, même si la majorité des lecteurs savent déjà comment la série se terminera.
Ma note pour cette lecture : 10/20
Beaucoup de potentiel. Mais beaucoup trop de lacunes, surtout pour un premier volume où le mangaka possède habituellement le luxe d’avoir eu des semaines et semaines à peaufiner les premiers chapitres. Ici, ce n’est pas l’impression qu’il nous donne, un peu comme si l’idée de la série avait été pondue la veille de la publication du premier chapitre.
Si vous souhaitez découvrir ce que d’autres blogueurs pensent de cette série :
Petite remarqué adressé aux éditions Mangetsu :
Cela fait maintenant 8 années que je suis partenaire auprès de nombreuses maisons d’éditions. Je suis surpris que vous proposez encore vos titres à des blogueurs et influenceurs qui ne prennent pas vraiment le temps de présenter les ouvrages reçus gratuitement. Quand je lis les deux chroniques que je viens de citer, je suis totalement médusé de constater la différence entre celle qui a reçu l’ouvrage gratuitement (3 lignes écrites) et celui qui.a déboursé plus de 7€ (chronique argumentée et complète).
Je ne cherche absolument pas à obtenir un partenariat. Bien au contraire, je suis bien le seul blogueur à n’avoir jamais sollicité le moindre partenariat auprès de maisons d’édition et ce n’est pas les 2500 mangas que j’achète chaque année en neuf qui prouveront le contraire. Mais cela me dérange de plus en plus de lire des chroniques médiocres au sujet de vos titres. N’hésitez pas à faire le tri.
Le titre est particulier, mais dans le bon sens du terme. Il y a un univers bien à lui qui le rend très envoûtant et prenant dès les premières pages. J’ai adoré les personnages, autant principaux que secondaires, qui sont tous plus attachants et surtout intéressants les uns des autres.
Waouw ! Une chronique exceptionnellement incompréhensible. Il sera peut-être temps de faire confiance à ceux et celles qui le mériteraient davantage (et je ne parle absolument pas de moi).
Malgré les défauts, ça peut être pas mal, en tout cas, j’aime bien l’idée. Je vais lire les autres retours pour me décider 😉
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