Je tenais à évoquer avec vous un sujet qui m’a particulièrement gonflé au cours des dernières jours. Vous n’êtes pas sans savoir que Kazé vient de disparaître dans la sphère du manga en laissa sa place à Crunchyroll. Suite à cette « fusion », beaucoup ont remarqué que les mangas Crunchyroll opteront tous pour un dos unique (noir) dans un but d’harmonisation visuelle, à l’image des éditions Glénat (que beaucoup critiquent pour leur laideur depuis des décennies). Apparemment, ce choix est fortement critiqué par les lecteurs qui ne manquent pas d’insulter gratuitement la nouvelle maison d’éditions et ses choix graphiques. Je tenais, en quelques points, à donner mon point de vue, bien moins critique.
- Excellent choix de vouloir harmoniser visuellement toutes les séries d’une maison d’éditions. J’apprécie beaucoup cette stabilité.
- Crunchyroll permet, via ce site, de commander les jaquettes Crunchyroll pour toutes les séries déjà parues à ce jour chez Kazé. Gratuitement ! Exit donc l’argument détestable des lecteurs qui dénoncent le fait de ne pas avoir « fait l’effort » de terminer les séries en cours avec le logo Kazé.
- Je suis totalement fan de ce dos majoritairement noir. Cela donne un certain cachet et un sérieux que l’on ne retrouve nulle part ailleurs chez les éditeurs de mangas. Une fois encore, les lecteurs qui critiquent et qui (surtout) insultent grâce à l’argument du « mais je vais plus savoir reconnaître mes séries dans ma mangathèque » n’ont probablement jamais fait un tour dans une librairie généraliste… Savez-vous seulement ce qu’est un roman ? Vous savez, ces sont tous les gros bouquins sans un seul dessin et qui ont un dos quasiment identique à tous les autres bouquins de sa maison d’éditions…
Vous l’avez bien compris, cette petite introduction était totalement ironique. Je ne veux absolument pas blesser les lecteurs qui dénoncent les points négatifs engendrés par le passage chez Crunchyroll, mais je tenais à dénoncer tous ceux qui n’ont qu’un seul justificatif à leurs arguments : les insultes. Comment peut-on, en 2022, ne pas être capable de respecter les décisions des autres, ici Crunchyroll en l’occurence, malgré un désaccord ?
Est-ce si compliqué à comprendre que dire « Putain c’est de la merde cette couleur noire, c’est de la grosse merde » peut se traduire par « Je n’apprécie vraiment pas la couleur choisie pour le dos des mangas chez Crunchyroll » ?
Le respect. La base.
Dans une société où la magie fait partie intégrante et définit jusqu’au rang social, les personnes sans pouvoir n’ont pas leur place. C’est le cas de notre héros ! Élevé en cachette par son père adoptif, Mash aurait dû être tué à la naissance. Docile et un peu naïf, le jeune garçon a vécu tout en cachant son secret… Mais un jour, il finit par être découvert ! Sa survie dépend désormais de sa capacité à décrocher le titre d’“Élu Divin” la distinction la plus convoitée au sein de l’Académie Easton…
Résumé du tome 11 :
Mash s’apprête désormais à affronter l’un des fils d’Innocent Zero, Domina. Ce dernier, qui cherche désespérément à gagner l’admiration de son géniteur, considère avec dédain les liens d’affection que Mash entretient avec son père adoptif. Il entreprend alors de briser cette relation par tous les moyens !
Devant un pouvoir comparable à celui des dieux eux-mêmes, Mash prend une décision radicale…
L’ultime épreuve de sélection de l’Élu divin, dont dépend le sort du monde, prend une tournure des plus surprenante !
Cela faisait quelques mois que j’avais mis de côté Mashle, la seule série que je lisais de manière hebdomadaire via l’application Manga Plus (nous pourrions, ici également, évoquer le manque total des lecteurs qui passent par la lecture de scans alors qu’il existe une plateforme légale… et gratuite). Malheureusement, et le classement de Mashle dans le Jump semble le confirmer, j’étais de moins en moins intéressé par cette série beaucoup trop statique à mon goût où les tentatives de rebondissements n’étaient pas suffisamment crédibles pour mettre en doute ma certitude que le héros sans pouvoir atteindra le sommet de la société magique.
Je ne serais pas objectif si j’affirmais que ce 11ème volume avait fait bouger les choses. La série reste relativement statique où les personnes ne se dévoilent plus vraiment, mais où l’on assiste plutôt à un passage dans un manga commercial où chaque case est pensée pour ralentir un maximum l’intrigue. Malgré cette volonté du mangaka, mais surtout des finances de l’éditeur japonais, on ne peut pas nier l’amélioration au niveau du dessin. C’est beaucoup trop irrégulier, probablement aussi trop coûteux en terme de temps, pour que cela efface mes doutes sur la fin de la série, qui entre dans son arc final… déjà… ou enfin ?
Ma note pour cette lecture : 10/20
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