Synopsis :
Alors qu’il est en train de passer l’ultime épreuve qui le sépare du statut de pourfendeur d’ogres, Tanjiro se trouve aux prises avec un monstre difforme et sanguinaire. Face à ce redoutable adversaire, notre héros déploie l’arsenal des techniques qui lui ont été enseignées par le maître Urokodaki… Et parvient à sortir victorieux de l’affrontement ! Après sept jours éprouvants dans l’enfer du mont Fujikasane, il est enfin libre de retourner chez le maître et de retrouver sa jeune sœur Nezuko.
Beaucoup en sont conscients, mais j’estime important de rappeler que les éditions Panini proposent des mangas de très mauvaise qualité (en tant qu’objets et donc indépendamment de l’intrigue). On remarque immédiatement qu’il s’agit d’une grosse boîte qui s’est lancée dans le monde du manga dans un intérêt financier où l’objectif est clairement d’attirer un maximum d’argent au détriment de la qualité.
- Papier le moins cher possible –> Dégradation rapide où l’on constate un jaunissement nettement plus rapide qu’ailleurs dans des conditions similaire de conservation.
- Imprimé à l’étranger (moins cher, moins écologique). Espérons que les confinements liées à la pandémie aient poussé les responsables à faire vivre les entreprises locales. Alors oui, j’entends déjà les sceptiques qui évoqueront le fait que Panini est italien et qu’il est donc normal d’imprimer en Italie. Sauf que, il s’agit du groupe Panini France…
- Les pages internes sont plus grandes que les couvertures (Une et 4ème) et donc dépassent…
Pour en revenir à ce deuxième volume de Demon Slayer, je reste assez mitigé. Autant l’intrigue parvient à m’intéresser un tant soit peu, autant je suis outrageusement déçu de l’aspect graphique de l’oeuvre. Beaucoup trop de gros plans, trop de traits derrière les personnages, pas le moindre décor élaboré. Le minimum syndical pour une oeuvre qui, au Japon, est la plus vendue de tous les temps (en terme de vente / volume).
En analysant les ventes en France, on remarque que la série ne parvient pas à convaincre. Au contraire, il s’agit d’un véritable flop qui confirme ce qu’avaient donné les trois premiers volumes. Les éditions Panini qui avaient abandonné la série très rapidement il y a 3 ans à peine n’a pas hésité à se relancer dans une nouvelle édition au moment où les ventes se sont envolées au Japon. Comme quoi, l’argent est le seul et unique moteur…
Ma note pour cette lecture : 12/20