Je vous retrouve aujourd’hui pour le grand rendez-vous livresque de cette année, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Depuis la lecture du précédent volume de la série, il s’est bien passé plusieurs semaines et des centaines de lectures. J’avais donc une certaine « angoisse » à retrouver les personnages de Letter Bee. En effet, la crainte de ne plus me souvenir de l’intrigue me semblait légitime et donc une possible preuve d’une série qui ne perdure pas dans le temps… Mes craintes se sont rapidement envolées à la lecture de la première planche qui m’a permis d’être à nouveau totalement immergé dans un univers atypique et que j’affectionne de plus en plus.
Ce troisième volume donne enfin les clés qui déterminent les bases de l’intrigue conductrice de Letter Bee. Alors que je pensais que le personnage de Gauche n’avait qu’un rôle d’introduction, voilà qu’il se trouve au centre de la série où les quelques brides d’informations distillées poussent à croire que de nombreuses surprises viendront chambouler la tranquillité instaurée précédemment. Et c’est tant mieux, même si j’étais déjà très enthousiaste à l’idée de suivre les péripéties du jeune Lag et de sa dingo, Niche (mais d’où sortent ces noms ???).
L’ambiance de ce 3ème volume, et de la série entière, est relativement sombre et s’explique facilement par le contexte de cette dernière. Toutefois, malgré une dominance du noir, le mangaka est parvenu à proposer des planches complètes, précises qui apportent une authenticité rarement rencontrée dans un univers aussi sombre. Une très belle réussite visuelle qui me donne envie (du moins de très loin) d’en connaître davantage.