Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Ceci n’est pas un exercice.
Ceci n’est pas un exercice.
Monkey D. Luffy est, ENFIN, parvenu à mettre un terme au règne de Doflamingo dans un combat qui n’a duré que 14 minutes, dont 10 minutes se sont écoulées pendant que notre jeune héros était en train de pioncer afin de récupérer son fluide… La seule question qui me turlupine depuis cette victoire « inattendue » (🤣) : Tout ça pour ça ? Je serais bien incapable de trouver la moindre utilisé à cet arc si ce n’est celui d’avoir voulu balader le lecteur de long en large afin de lui pondre l’affrontement tant attendu et qui, finalement, était très décevant.
Pour vous donner une idée précise de ma déception, comparons deux événements dans ce volume.
- Les dix dernières secondes avant que Luffy récupère son fluide : 10 pages.
- La confrontation finale : 6 pages.
Je ne comprends vraiment pas cette logique d’avoir voulu prendre autant de temps pour que nous assistions au duel final pour qu’il soit ensuite bâclé en trois coups de poing seulement. Alors oui, je prends toujours autant de plaisir à admirer les détails que nous propose Eiichiro Oda, mais suis de plus en plus déçu de ce qu’est devenue la série depuis l’apparition de l’équipage de Chapeau de Paille de la Nouveau Monde.
Le 80ème volume marquera le début de l’arc qui semble le plus prometteur, la saga consacré aux Quatre Empereurs. Espérons que la dernière planche du chapitre 1000 (publié le jour où j’ai écrit ces quelques lignes) ne traduisent pas la même volonté de proposer un maximum de superflus pour un duel final bouclé en quelques coups seulement.