Synopsis :
Michi a 32 ans. Sa relation avec son mari n’est pas mauvaise mais une seule chose fait défaut : cela fait 2 ans qu’ils n’ont plus de relations sexuelles. Lors d’une soirée entre collègues, elle se confie à l’un deux. Makoto a le même problème mais c’est sa femme qui ne semble plus avoir de désir pour lui… Pouvoir en parler permet à Michi de reprendre espoir et de se lancer dans la reconquête de son mari…
J’attendais la suite de cette série avec une impatience mal dissimulée. Le premier volume fut un véritable coup de coeur tant pour son intrigue que par l’authenticité des dessins, et je n’avais qu’une hâte, connaitre la direction vers laquelle allait nous diriger Haru Haruno.
Je suis totalement bluffé par la manière dont la mangaka est parvenue, en toute simplicité et sincérité, à nous mettre dans la peau d’une jeune femme délaissée sexuellement et sentimentalement par l’homme qu’elle aime, mais aussi dans l’intimité, dans une moindre mesure, d’un jeune homme mis de côté par sa femme qui se consacre exclusivement à son boulot. Plus fabuleux encore, Haru Haruno est parvenue à provoquer une relation de confidence entre les deux êtres « mal-aimés ».
L’accent de délaissement est régulièrement misé sur le sexe, mais cela ne nuit pas négativement à l’intrigue. Au contraire, cela m’a donné l’impression d’être le troisième confident de la série, celui qui connaît tous les points de vue et qui peut donc envisager des solutions sans jamais être capable de les mettre en application. Je suis particulièrement admiratif dans la couverture de ce deuxième tome qui représente parfaitement les sentiments contradictoires de cette oeuvre.
Je suis très heureux en ménage et n’ai pas rencontré les difficultés mises en avant dans cette série. Mais cette dernière me permet, peu à peu, à mieux comprendre la détresse de certains hommes et femmes qui souffrent d’un mal indéfinissable.
Ma note pour cette lecture : 20/20