Teacher Killer, T.1 – Sharoh Hanten

Auteur : Sharoh Hanten
Éditions : Soleil (Delcourt/Tonkam)
Genre : Manga / Seinen
Année de publication : 2019
 

Synopsis :

Riko Arisu est une lycéenne plutôt sérieuse mais solitaire. Elle passe beaucoup de temps à parler avec son professeur, le beau Satô, qui lui donne des cours particuliers.

Forcément, cette situation donne naissance à des ragots et il se murmure qu’ils ont une relation qui dépasse le cadre scolaire. La rumeur est certes exacte mais ce qu’elle sous-entend est loin de la vérité. Les deux gens n’ont pas une histoire d’amour.

En fait, Satô apprend à Riko comment devenir une meurtrière. Pour cela, il la fait enquêter sur des crimes et se charge de tuer les coupables. Riko suit cela avec assiduité car elle a un but.

Elle compte en effet se venger de l’assassin de ses parents, c’est-à-dire son professeur…

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Je viens de passer un très bon moment. Et pourtant je n’aurais peut-être pas dû… Pas une seule fois, je ne me suis demandé, au cours de cette lecture, si ce premier volume était « bon ou mauvais » tant je me suis laissé porté par une intrigue qui sort de l’ordinaire tout en restant dans la banalité.

Alors que le scénario ne sort pas des sentiers battus, le mangaka est parvenu à me rendre spectateur de scènes qui se déroulaient (ou presque) sous mes yeux comme si j’y étais. Je me suis, en effet, immédiatement identifié à cette jeune fille qui, pour venger la mort de ses parents, va devoir apprendre les ficelles du métier auprès de l’homme qu’elle déteste le plus au monde, l’assassin de ses parents.

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Quelques minutes après avoir refermé ce premier volume, mais surtout avec un certain recul, l’introduction de cette licence est terriblement mauvaise. Même si les éditions Soleil (Delcourt/Tonkam) m’a habitué à un prix nettement plus élevé que les autres maisons d’éditions (7,99€), c’est la première que j’ai cette impression de ne pas en avoir eu pour mon argent.

224 pages lues en moins de 15 minutes. Peu de dialogue, dessins très simples et une absence totale de décors, comme si les personnages évoluaient dans un monde où l’arrière-plan est soit blanc soit noir. Ajoutez également à cette liste une intrigue hachée et précipitée où il manque clairement d’explications entre les différentes « enquêtes ».

Le lecteur que je suis, comme tous les autres, est sorti très déçu de cette lecture qui a tenté de me piéger en proposant une intrigue rapide, mais en omettant des données essentielles pour permettre une compréhension globale de l’oeuvre. En un peu plus de 200 pages, le professeur et son élève sont parvenus à mettre un terme à la vie de trois assassins sans que l’on ne sache comment ils sont parvenus à les dénicher ni selon quel emploi du temps. Après une heure, une semaine, plusieurs mois… ? Le manque d’une chronologie met définitivement fin à mes espoirs de me demander : « Et si c’était vrai ? »

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Sans chercher à les trouver, les erreurs sont trop nombreuses pour mettre cela sur le dos d’une erreur d’attention. Outre les fautes d’orthographe, il existe de nombreuses incohérences tant dans la traduction que de la mise en page (ci-dessous). Tantôt les réponses à une question changent d’une page à l’autre, tantôt un même paragraphe ne commence pas par la même proche, tantôt encore des alinéas s’invitent puis disparaissent tout aussi mystérieusement.

Ma note pour cette lecture : 6/20 

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