Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Alors que je commençais à peine à apprécier le plus long arc de la série, voilà qu’Eiichiro Oda propose un volume qui propose pas moins de deux flash-backs sur le passé de Trafalgar D. Law et de Señor Pink… Je mentirais en disant que leur passé n’est pas intéressant ni même qu’il n’a aucune incidence sur l’intrigue principale. Et pourtant, je ne suis pas friand de ces passages qui coupent totalement l’avancement de l’histoire et casse donc un rythme qui a pourtant été très long à mettre en place au cours de ce arc.
On retrouve donc, avec ce 77ème volume, le schéma habituel de Dressrosa qui consiste à voyager d’un personne à un autre sans réellement faire avancer l’intrigue. Un pas en avant, deux pas en arrière… Je commence à sérieusement me demander ce qui s’est passé dans la vie d’Eiichiro Oda pour qu’il abandonne aussi facilement son Leitmotiv après son retour qui coïncide avec le retour des « son » équipage après leurs deux années d’entraînement. Comment le mangaka a-t-il abandonné sa simplicité pour se laisser convaincre de jouer un rôle dans la conquête de la fortune ?
Je n’ai rien trouvé d’intéressant dans ce tome qui met clairement en avant la volonté d’Oda et de son éditeur d’allonger un maximum la durée de l’intrigue en cours afin de fidéliser un maximum de lecteurs bien obligés de poursuivre la lecture sous peine de rater l’élément principal qui mènera à la perte de Doflamingo.