Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Enfin ! Il s’agit du premier mot qui m’est venu à l’esprit au moment de refermer ce 70ème volume. Je ne peux pas dire ne pas avoir apprécie l’arc Punk Hazard, mais j’ai ressenti une grande lassitude probablement provoquée par un décor hivernal omniprésent. Autant Eiichiro Oda possède le soin du détail, autant il n’a pas lésiné avec les flocons de neige lors des cinq derniers tomes.
Je dois même vous faire une confidence. Dès son apparition, j’ai compris que j’allais avoir beaucoup de difficultés à apprécier Doflamingo. Tandis que les autres « méchants » de la série semblaient posséder une certaine humanité, cela ne me semble vraiment pas le cas du flamand rose où l’espoir d’en faire quelqu’un de bien ne m’a même pas traversé l’esprit.
Ma plus grosse crainte, avec ce 70ème opus, c’est d’entrer dans une nouvelle phase de la série beaucoup plus brouillonne que par le passé et d’une lenteur à laquelle je n’ai pas été habitué dans la première moitié de cette dernière. Est-ce un choix volontaire du mangaka de proposer le moins possible afin d’allonger de quelques tomes One Piece ?