Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Un premier constat. Ce 69ème volume est bien plus lourd que tous les tomes précédents. Eiichiro Oda l’explique par sa volonté de vouloir proposer 12 chapitres dans cet opus, et ce contre l’avis de son agent éditorial et donc de sa maison d’éditions. Le fait d’avoir deux chapitres supplémentaires et de ce fait, d’une trentaine de pages rend le livre relativement lourd et assez désagréable à tenir en mains.
L’intrigue poursuit son cours et la volonté du mangaka prend tout son sens au moment de refermer de la dernière page du volume. En effet, malgré un sentiment d’être confronté à une intrigue qui avance à grands pas, un simple regard attentif permet de prendre conscience que c’est tout le contraire ! Eiichiro Oda passe d’un personnage à un autre et entraîne les lecteurs dans de multiples sous-intrigues qui avancent par petits pas. Sans cet ultime chapitre, qui juxtapose parfaitement la finalité de chacun d’elles, ce 69ème volume aurait été « gâché » par des montagnes de détails sans importance.