Synopsis :
Sôma s’entraîne quotidiennement pour reprendre le restaurant traditionnel tenu par son père. Lorsque ce dernier accepte un poste dans un palace à New York, le garçon est envoyé à la prestigieuse école culinaire Tootsuki, qui forme l’élite des chefs cuisiniers.
Je dois bien avouer m’être trompé sur l’issue de la première compétition de la licence où je voyais triompher notre jeune héros sans la moindre difficulté. Et pourtant, malgré cet étonnant résultat et en y réfléchissant un peu, il ne pouvait pas en être autrement.
Etant beaucoup trop certain de l’issue de ce combat culinaire, j’ai totalement délaissé tous les indices qui disaient clairement « Ne vous fiez pas aux apparences ! ». Quelle merveilleux rebondissement (le tout premier) qui redonne à cette licence un intérêt oublié depuis la première victoire du jeune prodigue.
Une fois la compétition, les auteurs nous proposent une toute nouvelle approche de la cuisine à travers leurs personnages. Alors que l’intrigue est totalement inexistante (c’est l’histoire de deux cuisiniers qui sont en stage, ha ha ha), j’ai pris bien plus de plaisir pour la simple raison que les événements avancent à vitesse humaine, en totale contradiction avec les deux derniers tomes qui se consacraient à un « simple duel de cuisine » qui durait deux heures.
Les points positifs
- Une intrigue principale mise de côté. Cela permet de renouveler la licence en lui apportant de la fraîcheur.
- Les auteurs abordent des sujets actuels qui placent l’humain en haut de la chaîne de l’hypocrisie.
- Quelques touches d’humour parfaitement maîtrisées.
- Les intrigues secondaires permettent de découvrir les personnages progressivement autour de belles valeurs humaines et sportives.
Le point négatif
- /
Ma note pour cette lecture : 20/20