Synopsis :
C’est le début de l’été, le moment de porter des vêtements plus légers. Le lycée de nos héros organise une fête du sport. Se retrouvant chef de l’équipe des supporters, Tôma recommande Taichi et Futaba pour être ses seconds.
Ne voulant pas le décevoir, ils acceptent et s’entraînent comme des fous. Seulement le jour J, Futaba craque au moment le plus important ! La fête du sport marquera le début d’une période de trouble dans laquelle vont s’engouffrer ces trois-là !
Le mangaka possède le don de distribuer, avec une facilité incompréhensible, un pléthore d’émotions à chacun des chapitres, à chacune des pages, et même d’une case à une autre. Je ne suis pas capable de mettre des mots sur cette impression d’être touché en plein coeur par cette oeuvre, pourtant si simple, mais également hors du temps. Il s’agit d’une série intemporelle qui traversera les siècles sans prendre la moindre ride.
Les émotions des personnages commencent à s’affirmer et j’ai vraiment hâte que l’auteur aborde les relations homosexuelles. Ce que je vais dire en choquera plus d’un – sauf s’ils prennent le temps de lire jusqu’au bout – mais je suis contre l’homosexualité lorsqu’elle est abordée comme une différence. Je suis outré, qu’au XXIe siècle, il est nécessaire de devoir « justifier » l’attirance entre deux personnes du même sexe. Pourquoi clamer haut et fort une égalité si c’est pour, encore et toujours, la considérer comme une différence ?
Je suis très curieux par la manière dont le mangaka parviendra à introduire cette normalité dans son intrigue sans dénaturer les sentiments des personnages concernés. Pour l’instant, il est parvenu à transmettre un nombre impressionnant d’émotions et de messages assez subtilement.
Je suis également toujours subjugué par les traits des personnages qui sont d’une justesse rarement également. Et même si je regrette un nombre plus important de cases sans aucun décor que dans le premier volume, cela n’enlève rien au charme qui se dégage des dessins.
Ma note pour cette lecture : 20/20