Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Ce 67ème volume est nettement moins intéressant de ce à quoi Eiichiro Oda m’avait habitué. Non pas que les dessins soient moins denses ni encore à cause d’une intrigue trop lente, mais tout simplement parce qu’il s’agit d’un tome de transition où le mangaka, à travers ses personnes, nous propose énormément d’informations en très peu de planches.
Le fait de passer de l’un à l’autre groupe (une fois de plus, l’équipage est séparé) est intéressant car il permet de conférer un bon rythme général, mais qui, en contrepartie, limite chacune des sous-intrigues à quelques planches seulement. Cela peut paraître paradoxal, mais le switch récurrent est la principale raison de l’absence totale de tempo. L’eurythmie n’est pas suffisamment harmonieuse.
Par contre, la présence Trafalgar Law apporte une dose de mystère qui m’a procuré quelques frissons d’impatience, un peu à l’image de l’arc Thriller Bark. Et même si Punk Hazard dévoile immédiatement le nom du Grand Corsaire qui « protège » l’île, les questions fusent et je dois bien avouer espérer secrètement que le détenteur du Fruit du Bistouri aient d’autres ambitions que de défendre les intérêts du Gouvernement Mondial.