Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Je suis de plus en plus bluffé par la complexité simpliste de l’intrigue principale qui propose de très nombreuses ramifications toutes aussi élaborées les unes que les autres. En plus de quelques allusions historiques, Eiichiro Oda n’hésite pas à les regrouper afin de les intégrer dans le périple de l’équipage du Chapeau de Paille qui atteint, enfin, la terrible île des Hommes-Poissons.
Et même si l’on retrouve un méchant « made in Arlong (en référence au capitaine de l’équipage des Hommes-Poissons présent dans les tome 8, 9, 10 et 11), les similitudes sont peu nombreuses et ont un simple effet de nostalgie sur le lecteur fan de One Piece que je suis devenu en cette année 2021.
C’est peut-être étrange, mais j’ai sincèrement l’impression de vivre une nouvelle aventure aux côtés de nouveaux personnages. J’apprécie beaucoup cette volonté du Mangaka de rendre ses personnes plus adultes tant en conservant toutes les tares qui font leur charme respectif. Un peu comme lors de la saga Water Seven (tomes 32 à 46), nos compagnons sont accusés à tort de crimes commis par d’autres. J’ai hâte de découvrir comment Luffy parviendra à se tirer d’une situation qui l’amuse beaucoup.