Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Cette licence me faisait de l’oeil depuis un certain temps et c’est donc naturellement que je me suis lancé dans sa lecture quelques heures après l’avoir acheté. Très rapidement, la déception a pointé le bout de son nez tant pour l’intrigue que pour la traduction ou même encore les dessins.
Un manque cruel de maturité semble être la caractéristique commune des personnages (et de l’oeuvre également). J’avais cette nette impression d’être en train de lire un premier jet et qui manque donc cruellement de travail, surtout sur les dessins. Alors que j’apprécie les cases « humoristiques » (voir ci-dessous) dans les mangas, cela n’est plus le cas quand elles occupent plus de 50% du volume…
J’ai pointé de nombreuses fautes d’orthographes, de grammaire et de syntaxe. Je dois avouer que j’ai failli passer à côté tant le texte est soporifique et l’intrigue bien trop banale pour que l’on s’y intéresse avec assiduité. La série est toujours en cours au Japon et n’est malheureusement pas prête de s’arrêter car il s’agit d’une adaptation d’un roman (dont un suite sera bientôt publiée).
J’attends la lecture du prochain volume en espérant que l’épée de Damoclès ne s’abatte pas sur une série qui est déjà parée à sombrer dans l’oubli des lecteurs francophones.