Synopsis :
A la fin du XIXe siècle, en Angleterre, lord Joestar voit arriver dans sa maison le jeune Dio Brando, le fils d’un homme qui lui a sauvé la vie.
Reconnaissant, il décide de l’adopter mais le jeune homme s’avère particulièrement ambitieux et prêt à tout pour s’emparer de la fortune familiale. Dio semble même prêt à prendre la place du fils de lord Joestar…
Je n’avais jamais lu le moindre Jojo avant la publication de cet article. La première raison est plutôt honteuse : je ne connaissais pas cette série devenue mythique. Le seconde réside sur la qualité visuelle des ouvrages publiés par les éditions Delcourt/Tonkham. Je ne sais pas pourquoi, mais la blancheur extrême des pages et leur texture me dérangent. La papier utilisé ne correspond à ce que l’on a l’habitude de manipuler avec un manga.
Une fois ces petits détails oubliés, je me suis lancé dans cette longue aventure (de plus de 120 volumes déjà) et me montre assez enthousiaste une fois la dernière page tournée. Malgré un début assez lent, je me suis rapidement immergé dans cet histoire qui me rappelle une rivalité que j’ai vécue dans l’objectif d’obtenir un héritage (Etrangement, les hypocrites sont partis sans rien 😉).
Les dessins sont atypiques et assez « rétros ». En même temps, les premières planches ont été dessinées en 1986 et l’intrigue débute à la fin des années 1880. Mais on ressent une réelle volonté du mangaka de créer une oeuvre facilement adaptable en une version animée. Ce constat ne m’a quitté un seul instant. Ou pour être plus précis, j’avais l’impression de regarder un dessin animé tant les dessins et l’intrigue sont vivants et ne donnent donc pas l’impression d’être figés.
Ce premier volume possède un « je-ne-sais-quoi » qui m’a procuré l’envie d’enchaîner l’aventure avec le prochain tome. Sans véritable cliffhanger, l’auteur dévoile juste ce qu’il faut pour pousser à poursuivre la lecture. Le fait que la série soit divisée en plusieurs « saisons » permet de proposer des intrigues courtes (de moins de 10 tomes) qui ne traînent donc pas en longueurs inutiles.
Ma note pour cette lecture : 19/20