Synopsis :
Londres, 1889. La jeune sœur du célèbre Sherlock Holmes, Enola Holmes, a décidé de vivre seule, suite à la disparition soudaine de sa mère.
Après avoir échappée à la vigilance de ses frères, et sous couvert d’une fausse identité, elle ouvre un cabinet de « spécialiste en recherches, toutes disparitions ».
Sa première enquête la conduit tout droit sur la piste de Lady Cecily Alistair, fille d’un baronnet et adolescente loin d’être bien comme il faut, qui a disparu dans les dangereux bas-fonds de Londres.
Le 22 juin 2020, j’ai fêté mes 33 ans. Par l’intermédiaire de mon opérateur (Orange), j’ai eu droit à trois mois d’abonnement offerts afin d’utiliser la plateforme Izneo. Cette dernière offre, parmi d’autres, la possibilité, moyennement un paiement mensuel, de lire une infinité de bandes dessinées.
Ce tableau permet, d’un simple coup d’oeil, de voir à quel point toutes les offres sont intéressantes. A peine 6,99€ pour 10 bandes dessinées (ou mangas, comics…) qui valent, individuellement, plus chères que l’abonnement. Pour les plus grands lecteurs, il suffira de passer à 9,99€ par mois afin de bénéficier de 4000 albums !!!
Mon avis :
Je devrais probablement m’essayer à lire les romans à partir desquels cette bande dessinée a été réalisée. Comme on peut s’y attendre, il est impossible de transformer un roman de 260 pages en un livre de dessins de moins de 60 pages.
En effet, on remarque assez rapidement que de nombreux détails manquent pour faire de l’intrigue de ce deuxième album une réussite. Les planches se succèdent en omettant de nombreux détails importants et qui empêchent une compréhension totale de l’intrigue abordée.
Alors qu’il a fallu une bonne quarantaine de planche pour introduire correctement l’affaire Alistair, il n’en a fallu qu’une vingtaine pour précipiter les derniers rebondissements de l’intrigue. Cette précipitation nuit gravement tant à la compréhension qu’à la cohérence entre les multiples identités de l’héroïne.
Je vous présente quotidiennement, depuis le 1er janvier 2020, une bande dessinée et les lecteurs réguliers ont remarqué que j’appréciais beaucoup les séries anciennes (Spirou et Fantasio, Agent 212, Cédric…) principalement grâce à la simplicité des dessins.
Dans ce deuxième album des aventures d’Enola Holmes, je me rends compte que je n’ai aucune affinité avec de tels dessins, souvent réalisés pour le paraître, pour faire de l’esbroufe inutile et sans aucun intérêt pour l’intrigue. Alors oui ! Cette bande dessinée est agréable à regarder, mais le beau est-il suffisant pour compenser une intrigue bâclée et précipitée ?
Encore une fois, ce sont les toutes dernières pages (qui ne font pas partie de l’intrigue) qui sont les plus intéressantes. On y découvre les notes de l’enquêtrice en herbe permettant au lecteur d’être au plus près des réflexions menées pendant une enquête policière. On y découvre toutes les coulisses de l’album et qui auraient mérités d’être incluses directement dans ce dernier.
Les points positifs
- Les pages « bonus » de la bande dessinée.
- Les perspectives de l’intrigue principale (la disparition de la mère).
Les points négatifs
- Scénario trop rapide. Tout s’enchaîne sans liens entre les événements.
- L’aquarelle dénature le réalisme des personnages.
- Intrigue trop simple, sans réel intérêt avec le fil conducteur de la série.
- Peu réaliste.
- Illustrations trop complexes. Quel intérêt de reproduire un roman en BD si ce n’est l’argent ?
Ma note pour cette lecture : 6/20
Dommage pour l’intrigue car j’aime beaucoup les dessins mais effectivement si le timing et la résolution de l’enquête sont baclée, c’est dommage.
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