Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Finalement, je remarque que Monkey D. Luffy n’apparait qu’à de rares occasions depuis quelques ouvrages. Mais, à chaque fois, ses interventions sont fortes et me procurent de magnifiques frissons. J’en suis presque à avoir les larmes aux yeux lorsqu’il évoque sa volonté de sauver son amie pourtant bien décider à se sacrifier afin de sauver l’équipage du chapeau de paille.
Eiichiro Oda continue à dessiner comme un « dieu » dans la mesure où il ne se contente pas de croquer les personnages, mais bien de les inscrire dans un décor travaillé et omniprésent. Oubliez donc les blancs utilisés à outrance que l’on retrouve dans tous les mangas actuels.
Bon ! Eiichiro Oda ne peut pas nier apprécier Dragon Ball . En ne s’inspirant que très peu de l’oeuvre d’Akira Toriyama (mais oui bien sur 😉, il ouvre la porte à une toute nouvelle phase de sa série. Alors que son personnage principal se « contentait » de se battre avec ses capacités et vaincre des ennemis de plus en plus forts, le mangaka lui confère la possibilité d’évoluer de la même manière de Goku (Super Sayan) grâce une « technique » sous le nom de Gear (au stade « 2 »).
Le mangaka prend soin de rendre l’intrigue plausible dans le sens où son personnage est obligé d’évoluer pour vaincre des adversaires qui sont de plus en plus puissants. Cela aurait été dramatique qu’il se contente de mettre en avant l’aspect élastique de son personnage pour en vaincre d’autres bien plus imposants.