Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.

Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)

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Finalement, ce deuxième et dernier volume ne sera pas celui qui me fera apprécier une série courte. Malgré un très bonne idée au départ, je ne pense pas qu’il soit possible, en deux livres, d’explorer correctement la problématique posée par Le dévoreur de souvenirs. En refermant la dernière page, j’étais très déçu dont le dénouement final était précipité et sans réelle structure ni aucune plausibilité.

Si vous avez un minimum de jugeote, vous comprendrez assez facilement qui se cache derrière cet être mystérieux qui efface la mémoire de ceux qui le demande. Aucune surprise, mais surtout une fin totalement « inutile » où finalement on ne peut que se dire que cette duologie n’a servi absolument à rien sans le moindre développement de ce que j’avais tant apprécié dans le premier tome.

Mes espoirs étaient-ils trop ambitieux ? N’était-il pas légitime de penser que les auteurs allaient s’attaquer aux sentiments et peurs des personnages ? Je suis conscient qu’il s’agit de l’adaptation d’un roman et qu’il était donc difficile d’aller au-delà de ce qui avait déjà été écrit, mais je ressens une impression d’inachevé qui ne sera jamais comblée. Et si j’étais, moi-aussi, victime du Kiokuya ?

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Ma note pour cette lecture : 10/20 

Auteurs : Kyoya Origami ET Nachiyo Murayama
Parution : 2020
Éditions : Delcourt / Tonkham
Tome : 2/2

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