Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
C’est probablement le pire manga que j’ai lu au cours des vingt dernières années. Je ne suis absolument pas parvenu à apprécier ce que je qualifie, après lecture, de médiocre.
Les dessins sont mal réalisés et traduisent le manque de maîtrise du mangaka qui propose un résultat très décevant et bien en deçà de ce que l’on a l’habitude des mangas japonais. Quoi que je ne parvienne pas à comprendre comment cette oeuvre a pu y être publiée, je peux imaginer que les Japonais sont des lecteurs très « ouverts ». Par contre, c’est l’incompréhension totale en ce qui concerne la publication de la licence par les éditions Akata.
L’intrigue n’est pas réaliste et s’éparpille déjà après une dizaine de pages seulement. La structure est, en effet, inexistante et ne présente aucun intérêt pour ceux et celles qui aiment une histoire carrée et bien pensée. C’est un peu comme si le mangaka avait répété les 10 premières pages inlassablement sans modifier le schéma de sa « non-histoire ». Le volume ne forme donc pas un tour cohérent et n’a donc aucun intérêt à mes yeux.
Les personnages ne possèdent aucune personnalité et sont détestables. Je ne suis pas parvenu à trouver une seule personnage qui aurait mérité d’exister tant le mangaka met en avant les pires atrocités dont les humains sont capables. Quelle immense tristesse qu’au nom d’une collection « What the fuck » la maison d’éditions Akata soit prête à publier n’importe quoi dans le seul objectif de rentrer dans le critère « grand n’importe quoi ».