Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Je n’aime habituellement pas les séries courtes, mais le synopsis de cette licence terminée en deux volumes est parvenu à me séduire. J’étais intrigué à l’idée de découvrir un manga traitant d’une problématique à laquelle personne ne peut donner une réponse claire. Vaut-il mieux oublier un événement tragique au risque de perdre son identité ou est-il préférable de vivre éternellement dans la souffrance psychologique ?
Ce premier volume remplit parfaitement son rôle d’introduire l’intrigue sans pour autant la précipiter. Malgré des intrigues secondaires effleurées (et qui ne seront donc pas pleinement exploitées), elles alimentent positivement une intrigue qui se construit au fil des pages, comme si le lecteur était un acteur qui, comme les victimes du mystérieux Kiokuya, avait oublié qu’il avait déjà vécu cette histoire.
C’est du moins l’impression que j’avais en lisant ce premier tome. J’ai été, le temps d’un livre, catapulté dans un univers qui me semblait familier, mais dont je ne garde aucun souvenir. Cela est rendu possible grâce à une immersion totale, mais surtout parce que la palette des personnages est suffisamment large pour permettre à chaque lecteur de s’identifier à l’un ou l’autre protagoniste de l’intrigue.
Ma note pour cette lecture : 19/20