Synopsis :
Nom : Spirou.
Professions : groom au Moustic-Hôtel, puis coureur d’aventure.
Age : né le 21 avril 1938 à Marcinelle (Belgique).
Signes particuliers : vêtu d’un costume rouge à boutons dorés et coiffé d’un calot.
Spirou, Fantasio et Champignac participent à un concours de construction de sous-marins. Ils sont freinés dans leurs travaux par des gens peu recommandables.
Le 22 juin 2020, j’ai fêté mes 33 ans. Par l’intermédiaire de mon opérateur (Orange), j’ai eu droit à trois mois d’abonnement offerts afin d’utiliser la plateforme Izneo. Cette dernière offre, parmi d’autres, la possibilité, moyennement un paiement mensuel, de lire une infinité de bandes dessinées.
Ce tableau permet, d’un simple coup d’oeil, de voir à quel point toutes les offres sont intéressantes. A peine 6,99€ pour 10 bandes dessinées (ou mangas, comics…) qui valent, individuellement, plus chères que l’abonnement. Pour les plus grands lecteurs, il suffira de passer à 9,99€ par mois afin de bénéficier de 4000 albums !!!
Mon avis :
Je dois avouer que le présence du Marsupilami me donnerait presque immédiatement l’envie de classer cet album dans le haut du classement. Ce personnage, contrairement à la série qui lui sera dédiée ensuite, est secondaire où ses quelques apparitions sont judicieuses, utiles et assez cocasses. Alors que l’on aurait pu le croire retourné en Palombie, on prend pleinement conscience de la volonté de Franquin d’en faire l’un des personnages phares de Spirou et Fantasio sans pour autant voler la vedette à nos deux héros.
L’intrigue est simple, réfléchie et haute en rebondissements divers et variés. Il s’agit d’un album dans lequel il est impossible de s’ennuyer tant l’auteur nous impose un rythme à la fois soutenu et structuré. Les situations comiques viennent alléger l’intrigue tout en lui conférant une humanité rarement rencontrée dans un format aussi qu’est celui de la bande dessinée.
Ayant une dizaine de certifications en plongée et ayant eu la chance de pouvoir exercer ce sport dans toutes les grandes mers et grands océans du monde, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir dans une BD des notions spécifiques et plus particulièrement l’ivresse des profondeurs à laquelle je suis, heureusement, insensible jusqu’à la barre des 70 mètres.
A la lecture de cette case (ci-dessous), je me rends compte que Franquin est parvenu à proposer, en 1957, une machine très en avance sur son temps. On en viendrait même à croire que l’auteur était un inventeur qui s’essayait, en dehors de l’édition, à fabriquer des objets révolutionnaires pour son époque.
Franquin est même parvenu à anticiper les questions des lecteurs par rapport à des événements qui, à l’époque, mais aussi aujourd’hui, ne paraissent pas cohérent. Quid de la pression de l’eau ? Quid de l’absence d’un gouvernail ? L’auteur anticipe avec brio.
Cet album est un des fleurons de l’âge d’or de SPIROU & FANTASIO. Rien n’est raté. Tout est savamment imbriqué et le récit coule de source grâce au talent narratif de Franquin. Ses trouvailles sont fameuses et l’intrigue est de haut vol. La description graphique des fonds marins est oppressante à bon escient et le nouveau méchant, John Héléna, pourtant peu présent, est suffisamment marquant pour impressionner durablement l’imaginaire du lecteur. Un des trois meilleurs SPIROU de Franquin. Un chef-d’œuvre de la BD. Indubitablement. Muffinman – SensCritique
Les points positifs
- Une intrigue bien écrite, cohérente et addictive.
- Fantasio s’affirme de plus en plus comme l’un des deux personnages principaux.
- Les apparitions du Marsupilami et du Comte de Champignac
- Humour subtil et hilarant.
- Franquin recycle ses créations. Une pure merveille.
Le point négatif
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Ma note pour cette lecture : 20/20 Coup de coeur 💖 💖 💖 💖 💖