Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Je découvre la nouvelle collection des éditions nobi nobi avec un grand plaisir. Je suis enthousiaste à l’idée de découvrir les grands noms de l’histoire en manga et ressort de ma première lecture avec positivité.
Les premières pages, en couleurs, mettent en avant la qualité des dessins de l’auteur qui restent très sobres où il s’intéresse principalement au personnage principal en délaissant totalement, ou presque, le décor environnent. Alors que c’est un défaut dans la plupart des séries, il remplit son rôle « d’élément de base » au personnage mis en valeur. C’est l’objectif de la collection. C’est réussi pour ce premier volume.
Seuls les historiens et les spécialistes de Napoléon seront capables de dire si cette oeuvre est abordée sous le bon angle. Napoléon, selon l’enseignement reçu en Belgique, n’était pas forcément le grand homme que les Français aiment défendre. Il me suffit d’analyser le terrible nombre de 200.000 hommes morts et autant de déserteurs lors de la Campagne de Russie pour se faire idée de cet « héros national » qui finalement n’est présent dans les batailles que pour distiller ses ordres sans jamais combattre.
Ce manga met en avant le grand homme qu’est devenu Napoléon à travers son passé, ses difficultés, les trahisons qu’il a subies, son courage et son esprit mathématique et de déduction bien au-delà de tout autre homme vivant. Il s’agit d’une facette que nous n’abordons jamais dans nos classes et elle me poussera à faire quelques recherches sur cet homme plus proche d’un tyran que d’un sauveur au vu du nombre de ses victimes (de son camp et du camp adverse).