Synopsis :
Tout a commencé le jour où il a décidé de » le tuer » …
Il a débarqué à Beika-chô, la ville où le crime est roi, vêtu d’un collant noir. C’est le plus sympathique des criminels.
Son nom est Kris Minel (c’est un pseudo) !
Il a enfin identifié sa cible. Va-t-il pouvoir passer à l’action?!
Petite remarque rapide avant de commencer cette chronique. Ce 3ème volume dévoile une révélation inattendue au sujet de la série Détective Conan. Si vous ne souhaitez pas vous faire spoiler, il ne s’agit peut-être pas une bonne idée de lire ce premier chapitre. Car l’identité de celui qui se cache sous ce visage (ci-dessous) ne m’est pas encore connue après la lecture des 28 premiers livres de l’oeuvre de Gosho Aoyama.
Malgré ce petit contretemps, j’étais totalement enthousiaste à l’idée de retrouver mon criminel préféré. Mais doit-on l’appeler ainsi alors qu’il peine à accomplir le moindre larcin ? Je suis totalement conquis par cette manière dont le mangaka parvient à faire rire ses lecteurs grâce aux frasques d’un assassin en devenir, mais qui enchaîne les situations loufoques hilarantes à mes yeux. Il s’agit d’une série très légère qui me permet de passer un très bon moment, plus particulièrement en cette période où les crimes constituent notre quotidien.
Habituellement, le manque de détails dans les décors me dérangent beaucoup. Mais le fait de proposer un personnage dénoué, physiquement, de la moindre particularité fait du mangaka de cette série un véritable génie. Il est parvenu à se contenter de l’essentiel afin de proposer un merveilleux spin-off tant respectueux que critique vis-à-vis de l’oeuvre originale.
Ma note pour cette lecture : 20/20