Synopsis :
Pris pour cible par un super-vilain, Izuku est secouru de main de maître par son idole en personne ! Il découvre alors qu’All Might, très diminué par une ancienne blessure, ne peut plus utiliser son alter que trois heures par jour…
Aussi, lorsque son camarade Katsuki est attaqué quelques instants plus tard, son sang ne fait qu’un tour : malgré sa terreur, il se précipite à la rescousse du jeune garçon !
Témoin de cet acte de bravoure, All Might décide de faire d’Izuku son successeur. Après un entraînement drastique, notre apprenti héros réussit à intégrer le prestigieux lycée Yuei, mais il y a un hic : impossible pour lui de maîtriser le One for All, le pouvoir hérité d’All Might…
Malgré une première partie du même calibre que les volumes précédents, la seconde partie de ce 5ème volume est de bonne facture. En effet, une fois le personnage principal mis de côté, je suis parvenu à apprécier correctement l’intrigue de l’instant sans avoir à me soucier des pleurnicheries, des blessures et guérisons identiques d’un tome à un autre.
C’est, effectivement, le gros point faible de cette série, son personnage central. Alors oui, je me doute bien que lors du dénouement final, il aura acquis toutes les qualités nécessaires pour remplacer son mentor afin d’exterminer le gros méchant de l’histoire (qui ne s’est pas encore déclaré comme tel) principale.
Le fait d’axer l’intrigue de ce volume sur le personnage de Shoto Todoroki était très intelligent de la part du mangaka. Tant pour nous divertir autrement qu’à travers la médiocrité de sa ligne conductrice, que pour essayer de gagner un ou deux volumes afin de nous dévoiler vraiment les véritables objectifs de My Hero Academia. Bien fort sera celui qui pourrait devenir, à ce stade, quelles directions prendra Kohei Horikoshi…
Ce dernier, de son propre aveux, est un peu perdu par le nombre impressionnant de personnages au point d’oublier d’en présenter certains (après avoir affirmé les avoir tous mis en avant dans les « inter-chapitres ») et même arriver à se tromper de noms entre deux d’entre-eux… Beaucoup trop de détails sont apportés aux protagonistes de l’intrigue (qui, jusqu’ici, sont souvent au repos) en parallèle de dessins bâclés et sans prendre gare à l’environnement.
Je vous invite à comparer les deux images suivantes. D’un côté, le travail d’un mangaka qui vient de passer 22 années à bosser 20h/jour. De l’autre, le travail d’un mangaka après cinq volumes. A peine 5 bouquins. Est-il déjà lassé de tout détailler ? Trouve-t-il cela inutile suite au succès de sa série ? Est-il, tout simplement, incapable de détailler ses dessins ?


Ma note pour cette lecture : 4/20