Nishikata est un collégien plutôt réservé, peu habitué à jouer les premiers rôles à l’école. Takagi, sa camarade de classe, est par contre coutumière des coups d’éclat. Elle aime se faire remarquer, mais elle se plaît surtout à attirer la lumière sur Nishikata, malgré lui. En effet, Takagi ne ménage pas ses efforts pour taquiner Nishikata : l’embarrasser est un véritable passe-temps pour la jeune fille ! Mais attention, avec Takagi les apparences sont souvent trompeuses !
Nishikata pense avoir trouvé le défi parfait pour marquer (enfin !) une victoire contre Takagi : une grande partie de cache-cache. Mais alors qu’il avait tout préparé, la situation se retourne contre lui !
Je viens de passer un très bon moment aux côtés des personnages de cette série enfantine. Toutefois, je suis las d’attendre la prochaine grande révélation au sujet de leurs sentiments respectifs. Après un magnifique chapitre, dans un précédent tome, nous laissant croire en un union entre Takagi et Nishikata, le mangaka se contente d’enchaîner les taquineries qui, à mon avis, manquent d’innovations.
En effet, les gags s’enchaînent selon un schéma identique où le jeune garçon ne parvient pas à vaincre les taquineries de celle qui fait battre son coeur. Ce format aurait pu fonctionner à la seule condition de proposer des histoires qui se suivent chronologiquement. On ressent, surtout dans ce neuvième volume, qu’il s’agit d’un assemblage de gags dessinés et scénarisés sans aucune logique. Une fois en hiver, une fois en été, une fois pendant les cours, une autre fois pendant les grandes vacances… La preuve la plus évidente de ce méli-mélo n’est autre que la série animée où les gags sont placés dans un ordre très différent du manga…
Je tiens tout de même à vous faire part de mon impression de lire une série qui prend de la maturité au fil des ouvrages. En relisant rapidement le premier tome, je remarque que ce 9ème tome semble mettre à mal mon point négatif du paragraphe précédent, car il semblerait que les émotions des personnages évoluent au même rythme que les taquineries. J’ai ressenti une volonté de plus en plus présente de provoquer les émotions réciproques des jeunes écoliers.
Ma note pour cette lecture : 15/20
Le Parfum des Mots - Manga Berugi 