Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une analyse (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Ce seizième tome est, de loin, mon préféré à ce jour. Outre l’arrivée imminente de Chopper dans l’équipage du chapeau de paille (chuuut, personne ne doit être au courant avant le prochain volume), j’ai été émerveillé par le nouveau tournant que prend One Piece.
Il ne s’agit pas d’une banale histoire où le héros parvient à tout réussir malgré son manque d’expérience. Eiichiro Oda, à travers ses personnages, parvient à aborder des sujets sensibles et émouvants tout en véhiculant des valeurs trop souvent oubliées de nos jours (l’amitié, la fidélité, l’abnégation, l’espoir, la dépression, l’amour désintéressé…).
Ce 16ème ouvrage de One Piece est probablement LE premier à proposer une telle complexité tant au niveau de l’intrigue que des difficultés rencontrées par notre équipe fétiche. J’ai cette étrange mais agréable sensation que je viens de passer un cap. Les quinze premiers tomes étaient une sorte d’introduction tandis que celui-ci marque le début des hostilités et donc des réjouissances des lecteurs.
Eiichiro Oda est un maître de l’addictivité ! Alors que Le combat de l’arc est sur le point de commencer, l’auteur propose un flash-back exceptionnel de près de 100 pages (sur 192). Ce dernier est majestueux et nécessaire à l’intrigue, mais il s’agit surtout d’un acte de sadisme récompensé par la lecture immédiate du volume suivant.