Synopsis :
Dans un monde où 80 % de la population possède un super-pouvoir appelé alter, les héros font partie de la vie quotidienne. Et les super-vilains aussi !
Face à eux se dresse l’invincible All Might, le plus puissant des héros ! Le jeune Izuku Midoriya en est un fan absolu. Il n’a qu’un rêve : entrer à la Hero Academia pour suivre les traces de son idole.
Le problème, c’est qu’il fait partie des 20 % qui n’ont aucun pouvoir…
Son destin est bouleversé le jour où sa route croise celle d’All Might en personne !
Ce dernier lui offre une chance inespérée de voir son rêve se réaliser. Pour Izuku, le parcours du combattant ne fait que commencer !
Comment faire pour ne pas trop dézinguer une série que beaucoup d’entre vous apprécient de tout leur coeur ? C’est la troisième fois que je me pose la question en autant de volumes, mais je ne peux me résoudre à me demander ce qui peut pousser le moindre lecteur à trouver que My Hero Academia vaut des oeuvres telles que Dragon Ball, Akira ou plus récemment Naruto et One Piece.
Ce qui me chagrine le plus, c’est le côté pleurnichard du jeune héros qui, d’ailleurs, exaspère également son mentor. On aurait pu lui attribuer cette personnalité si l’intrigue n’avait pas été autant bâclée et précipitée. Alors que ce n’est pas dérangeant de voir un jeune garçon sans talent surmonter ses peurs et faiblesses pour devenir le plus grand Héros de sa génération, il s’agit d’un très mauvais choix d’en faire un « premier de la classe » aussi rapidement et sans même briller !!!
Le mangaka ne semble pas être aussi méticuleux qu’il le prétend dans les trop nombreuses pages de présentation de ses personnages. Alors que ses dessins sont constitués de traits simples et sans âme, c’est l’absence récurrente de décors qui empêche toute immersion où plutôt m’a bien fait prendre conscience qu’il s’agit d’une fiction manquant cruellement de réalisme. Si vous ne me croyez pas, je vous invite à faire une comparaison avec One Piece. Alors qu’Eiichiro Oda propose des cases remplies sans le moindre « blanc vide » pendant plus de 100 volumes, Kohei Horikoshi ne parvient même pas, après trois volumes, à proposer la moindre page avec plus de 2 cases présentant un décor en arrière-plan…
Ma note pour cette lecture : 7/20
Je vous propose deux extraits de chroniques trouvées auprès de mes collègues. Les plus observateurs remarqueront que ce sont les mêmes que lors de la présentation du premier volume. Toutefois, ils résument parfaitement mon état d’esprit vis à vis de la série. Cette dernière est banale, mais pourrait plaire à long terme.
le héros est banal mais sa force de caractère va lui permettre de transcender ça pour accéder à son rêve.
Si vous êtes un adepte des super-héros, cette série pourrait vous plaire.