Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Nous retrouvons Hikaru dans un tournoi amateur destiné aux meilleurs joueurs de collège. Seul problème, notre jeune joueur de Go n’est encore qu’à l’école primaire. Que cela ne tienne, ils s’inscrivent et remportent le tournoi (grâce à Saï, fantôme d’un niveau exceptionnel), pour finalement se faire disqualifier…
Alors que le premier tome avait pour objectif de nous introduire le jeu de Go à partir d’un très bon joueur (Saï), les auteurs ont effectué un tournant très important : Hikaru décide de prendre les choses en main et de jouer pour lui-même, sans l’aide de son mentor.
Cela ouvre ainsi une porte ouverte pour les lecteurs : l’apprentissage du jeu de Go. Ce dernier est expliqué dans les grandes lignes et c’est un immense plaisir de suivre les progrès de notre jeune héros. On dépasse alors le stade du « manga qui nous gonfle avec un jeu très complexe très méconnu en Europe » à « Génial, on va suivre les aventures d’un jeune gamin qui tente de se surpasser ».
Comme le montre la couverture, Akira Toya prend davantage de place dans ce deuxième volet. En jouant contre Saï, il découvre un niveau du jeu de Go, que même les plus grands maîtres atteignent à peine. On découvre alors une histoire très touchante d’un jeune garçon (de 12-13 ans) dans une quête impossible : jouer une nouvelle partie contre Hikaru (en réalité, il s’agit de Saï) alors que ce dernier lui a refusé très clairement…