Synopsis :
Dans un monde où 80 % de la population possède un super-pouvoir appelé alter, les héros font partie de la vie quotidienne. Et les super-vilains aussi !
Face à eux se dresse l’invincible All Might, le plus puissant des héros ! Le jeune Izuku Midoriya en est un fan absolu. Il n’a qu’un rêve : entrer à la Hero Academia pour suivre les traces de son idole.
Le problème, c’est qu’il fait partie des 20 % qui n’ont aucun pouvoir…
Son destin est bouleversé le jour où sa route croise celle d’All Might en personne !
Ce dernier lui offre une chance inespérée de voir son rêve se réaliser. Pour Izuku, le parcours du combattant ne fait que commencer !
C’est toujours compliqué de critiquer une série qui est tant appréciée par des dizaines, voire centaines de milliers de lecteurs francophones. Et pourtant, je trouve cela très enrichissant de pouvoir mettre en avant les points négatifs d’une oeuvre qui passent totalement inaperçus par ceux et celles qui adulent My Hero Academia.
Je trouve que ce deuxième tome met en avant tout ce que les amoureux du manga n’apprécie pas, « le banal ». L’intrigue principale a déjà été abordée en long, en large et en travers depuis l’aube des années 1980 (et probablement même avant). Pour ceux qui ne connaissent pas encore, c’est l’histoire d’un jeune garçon, le plus faible de tous et subissant les moqueries des autres, qui se retrouve catapulté dans la plus brillante des écoles de super-héros grâce à l’acquisition express d’un super-pouvoir… WAOUW !!! Et ce n’est pas tout !!! Un autre gamin, qui l’a martyrisé tout au long des 15 années de sa vie, est probablement le futur grand vilain de l’humanité toute entière… Quelle originalité 😉.
Je ne suis pas, du moins pas encore, parvenu à mettre de côté cette sensation d’une sorte de « recyclage amélioré » d’une oeuvre passée. Naruto, One Piece, … Les inspirations de séries passées ou en cours sont trop nombreuses pour que ce ne soit que des coïncidences. Toutefois, je parviens aussi à déceler le gros potentiel de cette série encore trop enfantine à mon goût, et n’hésiterai pas une seule seconde à poursuivre l’aventure aux côtés de ce jeune Izuku qui mériterait plus de considération de son mangaka. Pourquoi diable toujours mettre le côté « mauviette », « pleurnichard » ou « gueulard » du héros ?
Ma note pour cette lecture : 10/20
Je vous propose deux extraits de chroniques trouvées auprès de mes collègues. Les plus observateurs remarqueront que ce sont les mêmes que lors de la présentation du premier volume. Toutefois, ils résument parfaitement mon état d’esprit vis à vis de la série. Cette dernière est banale, mais pourrait plaire à long terme.
le héros est banal mais sa force de caractère va lui permettre de transcender ça pour accéder à son rêve.
Si vous êtes un adepte des super-héros, cette série pourrait vous plaire.