Synopsis :
Nom : Spirou.
Professions : groom au Moustic-Hôtel, puis coureur d’aventure.
Age : né le 21 avril 1938 à Marcinelle (Belgique).
Signes particuliers : vêtu d’un costume rouge à boutons dorés et coiffé d’un calot.
Champignac ! C’est un joli port de pêche. Comme Romorantin ou Bécon les Bruyères. Mais avec un plus… Champignac a ses spécialités de pays. Son lapin digne de Lewis Carroll, sauf qu’il est grand comme un homme. Ses cochons bleus à pois noirs. Ses veaux qui meurent de vieillesse à peine nés. Et puis, bien sûr, ses champignons lumineux !
Marmite pleine d’étoiles, anneaux sertis d’hydrogène ou krypton tombé des abysses de l’océan glacial ? Drôle de phénomène en tous ces. Faut-il y voir l’action de Sa Grandeur le comte de Champignac, constructeur-inventeur de talent, ou l’oeuvre diabolique d’un sorcier au cerveau vénéneux ?
Mystère ! Bien malin qui s’y retrouvera…
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Mon avis :
Franquin semble libéré d’un poids avec la publication de ce deuxième album. Alors qu’il était le tout jeune repreneur du personnage emblématique des éditions Dupuis et son célèbre Journal de Spirou, l’auteur est, « enfin », parvenu à imposer sa patte en imposant la présence d’un nouveau personnage emblématique de la série, le Compte de Champignac.
Dès les premières pages, on « retrouve » le Spirou que nous connaissons tous, un bon gars en vadrouille qui se retrouve confronté à devoir résoudre une situation mystérieuse. La BD reste néanmoins très accessible, même aux plus jeunes, grâce à l’utilisation judicieuse d’un humour à la fois subtil et tranchant.
J’ai beaucoup apprécié cet album où tous les éléments s’emboitent avec justesse pour proposer une belle intrigue, ni trop simple ni trop complexe, où Franquin n’hésite pas à transmettre des valeurs qu’il ne faudrait pas manquer de rappeler à bon nombre d’entre-nous.
Les points positifs
- Une enquête complète
- Bonne dose d’humour subtil et tranchant
- L’apparition d’un personnage phare de la série, le Compte de Champignac
- Attachement immédiat à Spirou et Spip
Le point négatif
- Fantasio. Encore un peu trop hautain et effacé à mon goût
Ma note pour cette lecture : 19/20