Synopsis :
Sôma a grandi dans les cuisines du restaurant familial et se prépare depuis toujours à prendre la succession. Mais son quotidien est bouleversé quand son père accepte un poste dans un palace new-yorkais.
Le jeune garçon est alors envoyé dans une prestigieuse école culinaire. Bien décidé à ne pas décevoir sa famille, Sôma devra rivaliser de génie pour s’imposer parmi les meilleurs espoirs.
Les premiers chapitres sont assez déroutants. Les dessins sont rudimentaires. Les décors inexistants (ou presque). Quelques scènes dignes d’un obsédé sexuel. En résumé, rien n’était réuni dans les premières pages pour me plaire. Ne voulant pas rester sur une mauvaise impression, j’ai tout de même continué ma lecture jusqu’à la fin de ce premier volume. Je me suis alors empressé d’acheter tous les autres volumes de Food Wars !.
Après une mise en bouche assez moyenne, surtout pour cette obsession au sexe des mangakas, je me suis laissé embarquer dans un scénario addictif et qui aborde des sujets très actuels et qui mettent en avant, malheureusement, ce qu’il peut exister de pire au coeur de la « race » humaine. En effet, on découvre que les classes sociales existent à tous les niveaux de notre société et qu’il ne suffit pas d’être compétent pour être reconnu à sa juste valeur.
Le personnage principal est très attachant et son côté prétentieux ne fait que le rendre plus proche des lecteurs que nous sommes. J’ai beaucoup apprécié les quelques notes d’humour qui rend la lecture plus chaleureuse et beaucoup moins sérieuse.
Je suis néanmoins très déçu des éditions Delcourt/Tonkam. La manga est annoncé à 208 pages. Le premier tome n’en fait, en réalité, que 150. Les soixante dernières pages sont consacrées à une sorte de pilote, un épisode spécial qui marque le début de la série dans la tête des deux auteurs. Ce dernier n’est pas très réussi et n’a aucune utilité réelle dans la compréhension de l’univers de Food Wars ni de ses personnages. J’espère que les prochains tomes seront plus longs.
Les points positifs
- Une intrigue principale addictive.
- Les auteurs abordent des sujets actuels qui placent l’humain en haut de la chaîne de l’hypocrisie.
- Quelques touches d’humour parfaitement maîtrisées.
- Récit addictif.
Les points négatifs
- Il s’agit d’un demi-volume.
- Les quelques dessins pornographiques qui ne font que rendre les Japonais plus pervers qu’ils ne le sont déjà.
Ma note pour cette lecture : 18/20