Synopsis :
Ryôichi, étudiant, mène des recherches sur les légendes urbaines et s’intéresse à la façon dont elles sont propagées.
Alors que plusieurs personnes perdent étrangement la mémoire autour de lui, il entend parler d’un mystérieux monstre, le Kiokuya, qui se nourrit de souvenirs.
Mais ce Kiokuya existe-il vraiment ? Et pourquoi chercherait-il à effacer la mémoire de ceux qui viennent le voir ?
Je n’aime habituellement pas les séries courtes, mais le synopsis de cette licence terminée en deux volumes est parvenu à me séduire. J’étais intrigué à l’idée de découvrir un manga traitant d’une problématique à laquelle personne ne peut donner une réponse claire. Vaut-il mieux oublier un événement tragique au risque de perdre son identité ou est-il préférable de vivre éternellement dans la souffrance psychologique ?
Ce premier volume remplit parfaitement son rôle d’introduire l’intrigue sans pour autant la précipiter. Malgré des intrigues secondaires effleurées (et qui ne seront donc pas pleinement exploitées), elles alimentent positivement une intrigue qui se construit au fil des pages, comme si le lecteur était un acteur qui, comme les victimes du mystérieux Kiokuya, avait oublié qu’il avait déjà vécu cette histoire.
C’est du moins l’impression que j’avais en lisant ce premier tome. J’ai été, le temps d’un livre, catapulté dans un univers qui me semblait familier, mais dont je ne garde aucun souvenir. Cela est rendu possible grâce à une immersion totale, mais surtout parce que la palette des personnages est suffisamment large pour permettre à chaque lecteur de s’identifier à l’un ou l’autre protagoniste de l’intrigue.
Ma note pour cette lecture : 19/20
Tu me donnes super envie ^^ Quelque part, il me fait penser au manga In Spectre, tu connais ? 🙂
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