Synopsis :
Goudurix, jeune Lutécien sans cervelle, est envoyé chez son oncle Abraracourcix afin qu’on fasse de lui un homme. Durant son séjour chez les Gaulois d’Armorique, des Normands, qui ne connaissent pas la peur, débarquent non loin du village.
Effectivement, Olaf Grossebaf, leur chef, ayant entendu dire que la peur donne des ailes, a pris cette expression au pied de la lettre et croit pouvoir apprendre à voler.
Malheureusement, il est mal tombé : les Gaulois du village ne connaissent pas non plus la peur. Goudurix par contre, leur semble un instructeur idéal, et ils s’emparent de lui…
Mon avis :
Un nouvel album, de nouveaux personnages hauts en couleurs. Alors que Cétautomatix semble avoir acquis son apparence définitive, c’est toujours aussi enthousiasmant de retrouver de nouvelles têtes très caricaturales. C’est ainsi que nous découvrons les Normands et leurs drôles de coutumes.
Les Normands sont des machos dans l’âme, toujours en quête de batailles afin de célébrer les victoires autour d’un bon verre de calva (O_o). Et je suis convaincu que beaucoup de lecteurs se sont demandés ou se demanderont quels sont leurs origines tant nous sommes habitués à côtoyer la Normandie actuelle.
« Normands » est tout simplement l’ancienne dénomination des « Vikings ». D’ailleurs, Normands signifie littéralement « hommes du Nord ». L’immersion est totale tant on parvient à s’imager une troupes de valeureux guerriers à faire pâlir de peur les plus courageux d’entre nous.
Je ne l’avais jamais abordé, mais quelle merveilleuse idée de prénommer les personnages secondaires sur le ton de l’humour. On s’amuse à déchiffrer ces noms en -ix pour se poiler de rire à l’image d’Obélix se moquant des prénoms normands. L’humour est omniprésent et les gags s’enchaînent les uns après les autres sans pour autant devenir lassants et rébarbatifs.
ENFIN ! Assurancetourix est mis à l’honneur, pas trop élogieusement, mais suffisamment pour en faire le véritable héros de ce neuvième album. Certains diront qu’il est constamment mis à l’honneur dans les huit précédents tomes mais pas forcément de la même manière. Alors qu’on a l’habitude de l’admirer pendu au bout d’une corde, il parvient, ici et involontairement, à vaincre la menace normande !!!
Le point à retenir :
- H
Le point négatif
- En.
Ma note pour cette lecture : 18/20
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